◁ Retour au concert du ven. 21 mars 2025
Programme détaillé
Concerto pour violon et orchestre
I. Noire = 136
II. Noire = 140
[25 min]
Pattern of the Rail : Six Songs from “Book of Travelers” (création française)
[Motif du rail : six chansons du «Livre des voyageurs»]
I. Baedeker – Model of Trains [Maquettes de trains]
II. Baltimore – Friends of Friends of Bill [Les Amis des amis de Bill]
III. What If I Told You [Et si je vous le disais] – October 1, 1939/Port of Hambourg [1er octobre 1979/Port de Hambourg]
[25 min]
--- Entracte ---
Danses symphoniques de «West Side Story»
– Prologue : Allegro moderato
– «Somewhere» : Adagio
– Scherzo : Vivace e leggiero
– Mambo : Meno presto
– Cha-cha : Andantino con grazia
– Meeting Scene [Scène de rencontre] : Meno mosso
– Cool Fugue : Swing, allegretto
– Rumble : Molto allegro
– Finale : Adagio
[23 min]
En partenariat avec Ici Auvergne-Rhône-Alpes.
Distribution
Orchestre national de Lyon
André de Ridder direction
Pekka Kuusisto violon
Gabriel Kahane voix et piano
Le compositeur Gabriel Kahane chantera son cycle de mélodies «Pattern of the Rail» du piano (voix amplifiée).
Introduction
En 1957, Bernstein fait créer West Side Story (dont sortiront en 1961 la version filmée, réalisée par Robert Wise et Jerome Robbins, et la suite de concert, les Danses symphoniques). Avec sa comédie musicale, celui qui deviendra en 1958 le directeur musical du très sérieux Orchestre philharmonique de New York brise l’idée reçue voulant qu’un compositeur ne puisse écrire à la fois pour le concert et pour Broadway. Il ouvre ainsi la voie à une génération de musiciens américains qui s’épanouira aussi bien dans la musique contemporaine que dans le rock et la pop. Bryce Dessner partage sa vie entre la composition et le groupe The National, dont il est le guitariste aux côtés de son frère Aaron. En Europe comme aux États-Unis, les plus grands artistes défendent sa musique, de Katia et Marielle Labèque à Esa-Pekka Salonen. Créé en 2021 par Pekka Kuusisto, son Concerto pour violon déploie une énergie rythmique électrisante, qui rappelle sa filiation avec Steve Reich. À la fois compositeur et songwriter, souvent comparé à Paul Simon ou Andrew Bird, Gabriel Kahane construit une œuvre savante et populaire en phase avec les enjeux sociétaux de notre époque. Le cycle de chansons Pattern of the Rail est tiré de son album Book of Travelers. Composée pendant un voyage en train à travers les États-Unis entamé au lendemain de l’élection présidentielle de Donald Trump en 2016, cette galerie de portraits d’inconnus rencontrés dans des wagons-restaurants est aussi la recherche d’une humanité partagée dans une nation divisée.
Texte : Auditorium-Orchestre national de Lyon
Dessner, Concerto pour violon
Composition : 2021.
Dédicace : à Pekka Kuusisto.
Commande : Orchestre symphonique de la Radio de Hesse, Orchestre et Philharmonie de Paris, Orchestre symphonique de San Francisco, Orchestre Philharmonia et Southbank Centre de Londres.
Création : Francfort, Alte Oper, 1er octobre 2021, par Pekka Kuusisto et l’Orchestre symphonique de la Radio de Francfort sous la direction d’Ariane Matiakh.
Cofondateur avec son frère du groupe de rock The National, Bryce Dessner a collaboré avec les compositeurs minimalistes Philip Glass et Steve Reich, avec le chanteur Paul Simon, avec Thom Yorke et Jonny Greenwood de Radiohead, Lee Ranaldo de Sonic Youth. Faisant tomber les frontières entre musiques savantes et musiques actuelles, il défend l’idée selon laquelle, dans le rock comme dans le classique, «vous êtes le même musicien où que vous alliez». Et il ajoute que son attrait pour le concert repose sur la prise de risque, le rapport au public, et le caractère aventureux de l’entreprise. Né aux États-Unis, fils d’un batteur de jazz, Bryce Dessner a commencé son apprentissage musical avec la flûte puis la guitare classique. Élève de Roland Dyens à Paris, il s’est alors tourné vers la guitare électrique, a déménagé à New York et s’est vu rapidement sollicité par Steve Reich et Philip Glass. Il avait en effet compris que les textures et les aigus étonnants de son instrument allaient pouvoir modifier en profondeur les champs classiques de la musique à la façon d’un étranger qui entrerait dans une pièce où il ne serait pas attendu : «le choc des cultures produit un relief intéressant».
Depuis quelques années, Bryce Dessner habite en France, au Pays basque qu’il a découvert grâce aux pianistes Katia et Marielle Labèque. Quand la pandémie du coronavirus éclate et que le confinement s’impose à tout un chacun, il a la chance d’être entouré de nature. Il profite des forêts de chênes pour marcher avec son fils de 4 ans, réfléchit à la façon «dont les voyages à pied créent un lien différent avec la terre et l’environnement dans lesquels nous vivons». Un essai d’Anne Carson, L’Anthropologie de l’eau, l’incite à regarder autrement ce qui l’entoure. Racontant un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, la poétesse américaine nourrit son récit de références à des voyages antérieurs. C’est ainsi que s’invitent, sur le chemin longeant plus ou moins les côtes de l’Atlantique et passant à proximité du domicile de Bryce Dessner, des figures aussi inattendues que celles des poètes japonais Oshikoshi no Mitsune et Matsuo Bashō. La confusion est à la fois temporelle et spatiale puisque les Pyrénées prennent les teintes rousses des Rocheuses, comme pour appeler au départ le lecteur de Los Angeles. Le compositeur place, en exergue de sa partition, ces quelques mots d’Anne Carson : «C’est une entreprise aussi vieille que la civilisation que de se lancer sur une route qui est censée vous conduire jusqu’au bout des choses, si vous persévérez… C’est ainsi qu’un pèlerin se met en route. Une chose est sûre, il y a quelque chose de constant dans l’ensemble des croyances avec lesquelles il voyage. C’est simplement ceci : lorsque vous atteignez l’endroit appelé le bout du monde, vous tombez à l’eau.»
Pour Bryce Dessner, la composition d’un concerto devient comparable à un pèlerinage. Il s’agit d’un «voyage que tant d’autres ont fait avant nous et au cours duquel tant d’autres pèlerins musicaux ont laissé certaines des musiques les plus emblématiques et les plus intemporelles. Alors, que signifie pour un artiste contemporain de faire ce même voyage et comment ces artefacts laissés par d’autres artistes influencent notre propre parcours ? Pourquoi sommes-nous attirés par un chemin que tant d’autres ont souvent emprunté avant nous ?». En trois mouvements enchaînés, son concerto encadre une partie centrale, plus contemplative voire méditative, de deux grands blocs à la dynamique irrésistible. De la forme classique, il conserve donc l’équilibre vif-lent-vif ainsi qu’une grande cadence de soliste. Harmoniquement, la partition est claire, se focalise longuement sur les cordes à vide du violon pour en laisser émerger des harmoniques, de brefs traits mélodiques et quelques glissandos plaintifs. Sans remettre en cause la continuité de sa mesure à quatre temps, le premier mouvement s’appuie sur d’incessants déplacements d’accents, rappelant un peu le Sacre du Printemps de Stravinsky. L’influence de la musique minimaliste américaine se fait alors sentir. Dans la répétition des motifs comme dans les procédés de ralentissement ou d’accélération sans modification de tempo. Mais parce que le pèlerinage n’est pas une exploration archéologique, le concerto échappe à l’étreinte de ses modèles et évite le traditionnel dialogue du soliste et de l’orchestre. C’est ainsi qu’il passe d’un tutti irisé de figures du violon à une «polyphonie individualiste où chaque instrument, y compris chaque instrument à cordes de l’orchestre, a son propre solo. Inversant ainsi les relations traditionnelles entre soliste et orchestre, le troisième mouvement évoque le voyage de ce pèlerin avec des gestes ondulants dans l’orchestre qui cèdent la place à un finale plus entraînant et plus pulsé».
– François-Gildas Tual
Kahane, Pattern of the Rail
Composition : 2016-2018 pour la version avec piano, 2019 pour le cycle orchestral.
Commande : Orchestre symphonique de l’Oregon.
Création : Portland (Oregon), Arlene Schnitzer Concert Hall, 7 décembre 2019, par l’Orchestre symphonique de l’Oregon et le compositeur placés sous la direction de Christian Kluxen.
9 novembre 2016 : il fait encore nuit quand Donald Trump, au terme d’une longue soirée électorale, annonce sa victoire aux élections présidentielles. Le jour même, Gabriel Kahane fait sa valise et monte dans le Lake Shore Limited ; reliant Chicago au nord-est des États-Unis, jusqu’à New York ou Boston, ce train de la société ferroviaire Amtrak parcourt plus de 900 miles, soit environ 15 000 kilomètres. Treize jours de voyage durant lequel le compositeur, ayant décidé de ne pas emporter son téléphone portable, rencontre des inconnus, parle, échange, partage ses repas au wagon restaurant. Fils d’une psychologue, il sait la valeur de l’empathie, prêt à comprendre et à recevoir ce que ces gens, si différents de lui, ont à lui offrir. De cette expérience restent des poèmes mis en musique et enregistrés sous le titre du Livre des voyageurs. En tête du recueil, sous le titre de «Novembre», quelques vers interrogent : «Un train pourrait-il être une échappatoire ?»
Presque trois ans plus tard, Gabriel Kahane est nommé directeur de la création de l’Orchestre symphonique de l’Oregon. Pour inaugurer au plus tôt cette fonction, manquant de temps pour composer une œuvre nouvelle, il reprend six de ses dix chansons et les dote d’un accompagnement symphonique. Un an avant de nouvelles échéances électorales, cette reprise appelle à réfléchir sur la capacité des hommes à communiquer à l’heure du numérique. Évitant toute orientation partisane, le compositeur y observe les divisions de la population américaine, constatant combien ceux qui gouvernent ont utilisé la division pour consolider leur pouvoir :
«Il n’y a pas grand-chose dans cette suite que je qualifierais d’idéologique – peut-être une ligne ici ou là – mais il s’agit surtout d’un portrait de familles. Ce n’était pas une décision consciente, il se trouve que c’est de cela que les gens me parlaient dans le train. Et cela m’a rappelé que même si nous avons encore d’énormes désaccords culturels et politiques, la grande majorité d’entre nous aime notre pays, même quand cela nous rend fous. Nous aimons toujours nos familles et nous faisons des sacrifices pour elles. J’ai senti qu’à un an d’une autre élection qui est sur le point d’être tout aussi clivante que la dernière, ces chansons méritent d’être réentendues.»
Huit ans plus tard, Donald Trump réélu, ses mélodies semblent prendre encore plus de sens. Réalité et utopie, grands espoirs et déceptions cruelles s’y mêlent tandis que la musique, de son côté, suit son cours, moins indifférente ou insensible qu’intranquille. Avec Baedeker pour guide, puisque c’est là le nom de l’auteur allemand qui a inventé le guide moderne du voyageur. C’est un modèle pour Gabriel Kahane, convaincu qu’il faut se prémunir de tout préjugé et s’adapter aux coutumes locales pour voyager en Amérique : «J’ai certes rencontré des personnes dont les idées politiques étaient odieuses, dangereuses et destructrices, mais il y avait pourtant, chez chacun d’eux, dans leur relation familiale, une loyauté que je trouvais profondément émouvante. Nous avons fait, en quelque sorte, abstraction de notre division idéologique du fait que nous rompions littéralement le pain ensemble.»
Au fil des mélodies, les voyageurs défilent. Des vétérans de retour avec le cruel souvenir des promesses de Roosevelt, un rêveur dépressif tournant en rond comme ses trains électriques, n’omettant pas d’embrasser ses enfants avant de prendre des cachets pour partir. Il y a aussi un jeune drogué victime d’overdose et pleuré par sa mère – le prénom de Bill renvoie à Bill Wilson, cofondateur des alcooliques anonymes –, une Afro-américaine appelée par ses fils à fuir le racisme du Mississipi. Le dernier voyage, le plus personnel, rappelle comment la grand-mère de Gabriel Kahane a fui l’Allemagne nazie en 1939, a gagné La Havane et La Nouvelle-Orléans, puis s’est rendue en train à Los Angeles. Le chanteur se lève, de sa main gauche estompe la vibration des cordes du piano, et entame un récitatif sans mesure aux sonorités très particulières pour plonger dans son propre passé.
À propos de Pattern of the Rail, Gabriel Kahane explique pouvoir envisager ses mélodies «comme de la musique pop», même si «trois cent millions d’Américains ne le verraient pas ainsi». Originaire de Brooklyn, fils du pianiste et chef de renom Jeffrey Kahane désormais à la tête de l’Orchestre philharmonique de San Antonio, lui-même est passé par le conservatoire avant d’explorer de nouvelles voies, songwriter à l’aise dans la comédie musicale autant que dans le vocabulaire d’un célèbre site web américain de petites annonces. Musicalement, il saute d’un style à l’autre ou, plutôt, emprunte à l’un ou à l’autre sans avoir besoin de se situer là ou ailleurs, ayant l’hybridation dans ses gênes : «La frontière érigée entre la musique folk et la musique de concert n’a vraiment existé qu’entre la Seconde Guerre mondiale et l’émergence du minimalisme américain. Je me considère comme l’héritier de la chanson allemande autant que de la chanson folklorique américaine, et il est tout aussi logique que cette musique vive dans une salle de concert que dans le Doug Fir ou l’Holocène [deux lieux de la création musicale à Portland].»
Pour Gabriel Kahane, les histoires dépendent autant du décor que des protagonistes. En 2014 déjà, il imaginait un cycle de mélodies inspiré par les bâtiments de Los Angeles et, notamment, par l’hôtel dans lequel avait été mortellement blessé le sénateur Robert F. Kennedy, moins de cinq ans après l’assassinat de son frère John. En 2018, il concevait une grande cantate avec orchestre : Emergency Shelter Intake Form ou, en français, «formulaire d’admission aux abris d’urgence». Plutôt que politique, son écriture se veut socialement engagée, dénonce la crise américaine du logement, la précarité économique et les expulsions, voyant dans les grandes formes musicales l’occasion de prêter une nouvelle dimension à des réalités qui se cachent trop souvent dans l’intime mais concernent la société toute entière. La structure de Pattern of the Rail n’en est que plus rigoureuse avec ses trois grandes parties associant deux mélodies chacune. Mais il ne fallait pas que l’orchestration affecte la souplesse et le rubato du chanteur qui s’accompagne lui-même au piano. Se réservant un espace d’improvisation (cadence), le chanteur ne quitte guère son clavier, sinon de brefs instants dans l’espace glacial de «Friends of Friends of Bill». Les autres instruments le suivent, introduisent, ponctuent, colorent, amplifient ou commentent un discours qui se suffit à lui-même. En confrontant l’un au multiple et le soliste au collectif, l’échange avec l’orchestre n’en est pas moins essentiel car il réclame des musiciens une compréhension mutuelle. Qualifié par la critique de «portrait époustouflant d’un moment singulier de l’Amérique», le journal de voyage satisfait aussi le souhait du compositeur de familiariser le public avec l’orchestre. Chargé de la programmation de deux nouvelles séries de concerts, n’a-t-il pas déclaré la «musique ouverte» en sollicitant régulièrement des artistes de la musique actuelle ? «Il y a beaucoup de gens de notre âge qui n’ont pas grandi avec cette musique», assure-t-il à propos du répertoire de l’orchestre. À l’image d’un train dans lequel se croisent des gens qui ne se seraient jamais parlé ailleurs, l’orchestre et la salle de concert deviennent des lieux de rencontre.
– F.-G. T.
Bernstein, Danses symphoniques de West Side Story
West Side Story
Comédie musicale de Leonard Bernstein (musique), Stephen Sondheim (paroles des airs) et Arthur Laurents (livret), d’après Roméo et Juliette de William Shakespeare, avec la collaboration de Sid Ramin et Irwin Kostal pour l’orchestration.
Composition : 1955-1957.
Création : New York, Winter Garden Theater, 26 septembre 1957.
Danses symphoniques
Composition : 1960, avec la collaboration de Sid Ramin et Irwin Kostal pour l’orchestration.
Création : New York, Carnegie Hall, 13 février 1961, par l’Orchestre philharmonique de New York sous la direction de Lukas Foss.
Dédicace : à Sid Ramin.
West Side Story : une comédie musicale ? Transposant les amours tragiques de Roméo et Juliette dans le New York des années cinquante, le spectacle s’annonçait si peu drôle que les producteurs de Broadway furent longtemps réticents à l’idée de le monter dans leurs salles habituées à plus de frivolité. Accompagné de son parolier Stephen Sondheim et du chorégraphe Jerome Robbins, Bernstein insista, sûr de la pertinence de son sujet. Initialement, il avait pensé suivre la rencontre d’une jeune fille catholique d’origine italienne et d’un jeune juif américain. Puis il avait abandonné les questions religieuses pour s’intéresser aux querelles raciales entre Blancs et Portoricains. Autant dire qu’il était peu de drames aussi actuels pour faire des salles de Broadway un miroir de la société new-yorkaise. Mais peut-être le public n’était-il pas prêt à se regarder ; malgré un succès prometteur obtenu à Washington en août 1957 lors de la première, le spectacle fut accueilli de façon plus mitigée lors de ses reprises à Philadelphie et à New York.
1961 : sortie de la version filmée de West Side Story, réalisée par Robert Wise et Jerome Robbins. À l’affiche, Natalie Wood, Anita Moreno, Richard Beymer et George Chakiris. Aussitôt, les portes s’ouvrent. À son tour, le public français s’enthousiasme et accourt au Théâtre de l’Alhambra, tandis que le critique du Parisien s’exclame : «le chef-d’œuvre du théâtre total, celui que préconisait Wagner sans parvenir, d’ailleurs, à le réaliser». L’œuvre est maintenant prête à faire le tour du monde, sous sa forme de comédie musicale ou sous celle, restreinte, d’une suite symphonique préparée par deux amis de Leonard Bernstein, Sid Ramin et Irwin Kostal, qui avaient déjà retravaillé la partition du film. Cette suite est une sorte de petit résumé de l’histoire, les inversions chronologiques suggérant un mélange subtil de réalité et de rêves appelés à se réaliser :
I. Prologue : présentation des deux bandes rivales, les Jets et les Requins.
II. «Somewhere» (rêve) : les deux bandes font la paix…
III. Scherzo (rêve) : … traversent la ville et découvrent enfin un espace respirable et ensoleillé.
IV. Mambo : compétition dansée entre les deux bandes.
V. Cha-Cha : rencontre de Maria et de Tony ; ils dansent ensemble…
VI. Meeting Scene : …puis se confient l’un à l’autre.
VII. Cool Fugue : danse des Jets.
VIII. Rumble : bagarre aboutissant à la mort des chefs de bande.
IX. Finale : musique d’amour et procession ; réminiscence de «Somewhere».
– François-Gildas Tual
