C’est au cours de voyages de jeunesse qu’Alex Alice se passionne pour les derniers feux du romantisme allemand. Attiré très tôt par la bande dessinée et l’animation, il signe à 22 ans le premier tome du Troisième Testament, co-écrit par Xavier Dorison et réalisé pendant ses études. Succès immédiat, la série annonce la vague des thrillers ésotériques qui marquent le changement de millénaire. La conclusion du Troisième Testament en 2003 amène Alex Alice à se consacrer à Siegfried, une relecture de la tétralogie L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner, sous la forme d’une trilogie et d’un film d’animation.
Le premier tome sort fin 2007, rapidement suivi par La Walkyrie en 2009, et Le Crépuscule des dieux en 2011 pour lequel il reçoit un premier Spectrum Gold Award, alors qu’il partage sa vie entre New York et Paris. En 2015, il expose des pièces liées à Siegfried avec le sculpteur français Christophe Charbonnel. Son adaptation de Siegfried est également projetée lors d’un concert dédié à la musique de Wagner par l’Orchestre national de Lyon en 2014. La même année, il commence sa nouvelle série, Le Château des étoiles, un space-opéra dans lequel il s’inspire de Jules Verne et du romantisme du XIXe siècle pour créer un fantastique récit d’aventure destiné à la fois aux adultes et aux jeunes lecteurs. La série reçoit de nombreux prix en France et à l’étranger, et une exposition-univers lui est consacrée en 2017 par le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Son travail a également été exposé à la Brafa, à la Neue Pinakothek de Munich et à la Society of Illustrators de New York. Ses séries sont actuellement traduites en 19 langues.