Le baryton-basse allemand Andreas Wolf mène une carrière internationale à l’opéra et en concert, notamment en tant qu’interprète du répertoire baroque et classique.
Récemment, il a fait ses débuts au Bolchoï (Moscou) dans le rôle-titre des Noces de Figaro, qu’il a également chanté à l’Opéra de Stuttgart, et est retourné au Grand Théâtre de Genève pour interpréter Le Temps et Célénus dans une nouvelle production d’Atys de Lully, sous la direction de Leonardo García Alarcón. En concert, il a interprété la Missa Solemnis de Beethoven avec Concerto Köln et Kent Nagano, la Messe en si mineur de Bach avec le RIAS Kammerchor et l’Akademie für Alte Musik de Berlin, sous la direction de René Jacobs, Israël en Égypte de Haendel avec le Concert spirituel, et est revenu au Festival de Beaune dans le rôle d’Orbazzano dans Tancredi de Rossini, sous la direction de Jérémie Rhorer, et de Lévite dans Solomon de Haendel, sous la direction de Leonardo García Alarcón.
En 2022/2023, Andreas Wolf est réinvité à la Semperoper de Dresde dans le rôle de Jupiter (Platée) et à la Staatsoper de Stuttgart dans une mise en scène de la Passion selon saint Jean de Bach. Il enregistre et interprète des œuvres de Haendel et de Durante avec le RIAS Kammerchor, chante le Requiem de Mozart avec le Chœur de la Radio flamande, la Messe en ut mineur de Mozart avec l’Orchestre national de Lille, le Requiem de Fauré avec l’Orchestre symphonique de Hambourg, et présente un nouveau programme intitulé La Passion del Gesù avec la Capella Mediterranea et Leonardo García Alarcón. Avec Ton Koopman, il se produit dans Le Messie de Haendel en tournée européenne avec l’Amsterdam Baroque Orchestra, dans la Cantate Auf, schmetternde Töne (BWV 207a) de Bach avec les Orchestre et Chœur nationaux d’Espagne à Madrid et dans l’Oratorio de Noël au Konzerthaus de Vienne et avec l’Orchestre symphonique de Stavanger.
Parmi ses engagements passés à l’opéra, citons une mise en scène de la Passion selon saint Jean au Théâtre du Châtelet (Paris), Jupiter (Platée) à l’Opéra de Stuttgart et à la Semperoper de Dresde, Leporello (Don Giovanni) salle Tchaïkovski à Moscou, à la Monnaie de Bruxelles et à l’Opéra de Stuttgart, Papageno (La Flûte enchantée) au Teatro Real de Madrid et au Grand Théâtre de Genève, Guglielmo (Così fan tutte) au Teatro Real de Madrid, à la Monnaie et aux Wiener Festwochen, Truffaldin (Ariane à Naxos), Zuniga (Carmen) et Paolo Calv (Les Stigmatisés) à la Bayerische Staatsoper (Munich), Figaro (Les Noces de Figaro) au Teatro Real Madrid et à l’Opéra national du Rhin (Strasbourg), Falke (La Chauve-Souris) à l’Opéra de Stuttgart, Nanni (L’Infedeltà delusa) au Festival d’Aix-en-Provence et Énée (Didon et Énée) à New York et Moscou avec les Arts florissants.