«Phénoménal», «irrésistible» et «spectaculaire» sont quelques-uns des mots utilisés pour décrire l’art de Christina Daletska, (mezzo)-soprano ukrainienne de renommée internationale, dont la tessiture vocale s’étend sur plus de trois octaves.
Cas unique parmi les concertistes de cette envergure, elle combine son emploi du temps avec son action pour les Droits de l’Homme : depuis 2013, elle est l’ambassadrice d’Amnesty International Suisse et d’Art for Human Rights. Cet engagement s’est considérablement intensifié depuis le début de la guerre menée par la Russie contre son pays.
Formée au violon par sa mère, Christina Daletska s’est produite en tant que soliste, au Royal College of Music de Londres, dès l’âge de 10 ans. Elle a commencé ses études de chant en Suisse et, deux ans plus tard, a fait des débuts spectaculaires au Teatro Real de Madrid dans le rôle de Rosina (Le Barbier de Séville), un rôle qu’elle a repris sous la direction de Nello Santi à l’Opéra de Zurich.
Ses succès à l’opéra et en concert ont eu lieu notamment à la Philharmonie de Berlin, au Konzerthaus de Vienne, au Muziekgebouw et au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Philharmonie de l’Elbe de Hambourg, à la Philharmonie du Luxembourg, à la Staatsoper de Stuttgart, au Barbican Centre de Londres, à la Philharmonie de Paris, à l’Opéra-Comique, au Théâtre des Champs-Élysées, au Théâtre du Châtelet, etc.
Parmi les chefs d’orchestre avec lesquels elle travaille figurent Emilio Pomarico, Daniel Harding, Riccardo Muti, Mirga Gražinytė-Tyla, Heinz Holliger, Thomas Hengelbrock, Ingo Metzmacher, Titus Engel, Matthias Pintscher, Peter Rundel et Teodor Currentzis.
Depuis plus d’une décennie, Christina consacre une grande partie de sa carrière à la musique nouvelle, collaborant notamment avec Philippe Manoury, qui a écrit un certain nombre de pièces pour elle.