Nathanaël Gouin

Piano

Loué pour «la merveilleuse invention de ses sonorités» (Classica) et ses «interprétations d’une grande noblesse» (Diapason), Nathanaël Gouin s’impose comme «un très grand talent du piano français» (L’Humanité). Paru en septembre 2020, son deuxième disque en récital, Bizet sans paroles (Mirare), a été encensé par la critique et a été récompensé d’un Diapason d’or alors que Le Monde y voyait «la confirmation d’un magnifique musicien» et «une indéniable réussite».

Le premier album de Nathanaël Gouin, Liszt macabre, paru en 2017, avait déjà suscité des réactions enthousiastes des critiques. Son nouvel album, Caprices (Mirare), a reçu également le meilleur accueil en 2023.

Nathanaël Gouin est devenu un soliste recherché, se produisant en Europe, Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, la Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la salle Rameau à Lyon, le Bozar et la salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France Montpellier, ou encore les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Folles Journées de Nantes, Tokyo, Varsovie ou Ekaterinbourg, ainsi que la salle Bourgie de Montréal. Il joue régulièrement en concerto avec orchestre tels que l’Orchestre philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, le New Japan Philharmonic, l’Orchestre national d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic ou le Sinfonia Varsovia

En 2016 est paru l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Édouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Outhere), disque qui a reçu les meilleures critiques. 

La musique de chambre est très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire régulier d’interprètes tels que Renaud Capucon, Augustin Dumay, Astrig Siranossian ou Raphael Sévère. Le disque Dear Mademoiselle (Alpha) autour des élèves de Nadia Boulanger conçu avec Astrig Siranossian et avec la participation de Daniel Barenboim, dans lequel Nathanaël Gouin a signé les transcriptions, a reçu les plus beaux éloges. Il se produit également en duo avec le violoniste Guillaume Chilemme, ainsi qu’en trio avec le violoncelliste Yan Levionnois et Guillaume Chilemme (album Beethoven Korngold chez Mirare). Il est fréquemment invité des programmes télévisuels telles que les Victoires de la musique Classique (France 3) et dans les émissions de Radio Classique et France Musiques.

Nathanaël Gouin a commencé l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé aux Conservatoires de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, à l’Académie musicale de Villecroze, ainsi que durant ses quatre années de résidence à la Chapelle musicale Reine-Elisabeth-de-Belgique. Maria João Pires le découvre en 2014 et lui offre un regard international dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène et donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon. Lauréat de nombreux concours internationaux, notamment le Concours international de musique de chambre de Lyon, il est lauréat de la Fondation d’entreprise Banque populaire, de la Fondation Meyer, et artiste résident à la Fondation Singer-Polignac.

Donnant de nombreuses masterclasses, il est nommé professeur de piano à l’École normale de musique Alfred-Cortot de Paris en 2024. Il est également compositeur, écrivant pour piano, voix et orchestre, et ses transcriptions pour piano rencontrent un vif succès.