Symphonie n° 4, «Italienne» de Mendelssohn
◁ Retour au concert du sam. 14 oct. 2023
Programme détaillé
Symphonie n° 4, en la majeur, op. 90, «italienne»
(Version révisée de 1834)
I. Allegro vivace
II. Andante con moto
III. Menuetto : Con moto grazioso
IV. Saltarello : Allegro di molto
[26 min]
--- Entracte ---
Le Songe d’une nuit d’été
Ouverture, op. 21
Musique de scène, op. 61
Texte allemand : August Wilhelm Schlegel (1767-1845), d’après la comédie A Midsummer Night’s Dream de William Shakespeare (1564-1616)
Traduction française des textes parlés : Jean-Michel Déprats
I. Scherzo : Allegro vivace
II. Dialog und Elfenmarsch [Dialogue et Marche des elfes] : L’istesso tempo – Allegro vivace
III. Lied mit Chor [Chanson avec chœur) «Bunte Schlangen, zweigezüngt!» : Allegro ma non troppo (Elfes I et II et chœur des elfes)
IV. Andante – Allegro molto – Andante – Allegro molto
V. Intermezzo : Allegro appassionato – Allegro molto comodo
VI. Dialog [Dialogue)] : Allegro – Tempo allegro – Allegro molto – Tempo – Andante – Allegro molto come I
VII. Notturno [Nocturne] : Andante tranquillo
VIII. Dialog [Dialogue) : Andante – Allegro molto – Andante tranquillo – Allegro molto
IX. Hochszeitsmarsch [Marche nuptiale) : Allegro vivace
X. Dialog [Dialogue] : Allegro comodo – Marcia funebre [Marche funèbre] : Allegro comodo
XI. Ein Tanz von Rüpeln [Une danse de brutes] : Allegro di molto
XII. Szene und Dialog [Scène et Dialogue] : Allegro vivace come I – Finale «Bei des Feuers mattem Flimmern» : Allegro di molto (Elfes & chœur des elfes)
[1h30]
Distribution
Margaux Chatelier direction artistique
Padrig Vion collaboration artistique
Hermine Dos Santos, Mikaël-Don Giancarli, Alexandre Gonin, Eva Lallier et Olenka Llunga récitants
Le Concert des nations
La Capella Nacional de Catalunya
(Lluís Vilamajó, préparation de l’ensemble vocal)
Jordi Savall direction
Flore Van Meerssche soprano (Elfe I)
Diana Haller mezzo-soprano (Elfe II)
Avec le soutien du département de la Culture de la Generalitat de Catalunya, de l’Institut Ramon Llull, de la Diputació de Barcelona et de l’Instituto Nacional de las Artes Escénicas y de la Música (INAEM).
Avec le soutien financier de la direction régionale des Affaires culturelles Occitanie.
Avec le généreux soutien d’Aline Foriel-Destezet.
Cofinancé par l’Union européenne.
Ce concert fait partie du projet YOCPA, Young Orchestra and Choir Professional Academies, dirigé par le Centre Internacional de Música Antiga Fundació CIMA et soutenu par l’Union européenne.
Le projet offre des opportunités de formation et d’emploi aux nouvelles générations de musiciens. Ce programme associe le travail pédagogique d’experts professionnels à la formation de jeunes musiciens dans le cadre d’académies qui se déroulent à la fois en présentiel et en ligne.
Dans le cadre de l’apprentissage pratique, ces académies offrent également la possibilité de jouer avec les ensembles dirigés par Jordi Savall, la Capella Nacional de Catalunya et le Concert des nations, dans différentes salles de concerts européennes prestigieuses et d’enregistrer des CD de répertoires travaillés dans les académies.
Les personnages
Thésée, duc d’Athènes : Alexandre Gonin
Hippolyte, reine des Amazones : Margaux Chatelier
Hermia, fille d’Égée, amoureuse de Lysandre : Olenka Ilunga
Lysandre, amoureux d’Hermia : Hermine Dos Santos
Demetrius, amoureux d’Hermia : Mikael-Don Giancarli
Héléna, amoureuse de Démétrius : Eva Lallier Juan
Obéron, roi des fées : Alexandre Gonin
Titania, reine des fées : Margaux Chatelier
Puck ou Robin Bonenfant, lutin : Padrig Vion
Fleur des Pois, fée d’araignée : Hermine Dos Santos
Quince, charpentier : Eva Lallier Juan
Bottom, tisserand ; Pyrame dans l’intermède : Mikael-Don Giancarli
Flute, raccommodeur de soufflets ; Thisbé dans l’intermède : Olenka Ilunga
Snout, rétameur : Hermine Dos Santos
Symphonie italienne
Composition : de fin 1830 à 1833, pour la version originale ; révision des trois derniers mouvements au cours de l’année 1834.
Création : Londres, Hanover Square Rooms, 13 mai 1833, par l’orchestre de la London Philharmonic Society, sous la direction du compositeur.
Des cinq symphonies de Mendelssohn, l’Italienne demeure l’une des plus appréciées des mélomanes ; son caractère joyeux et solaire, sa verve lyrique et la finesse de son écriture orchestrale l’expliquent aisément. Cependant, son succès et la prodigieuse accessibilité de son propos tendent à faire oublier que la genèse de cette œuvre pittoresque a été longue et complexe, et que sa séduisante richesse musicale n’en a pas moins été marquée par l’insatisfaction de son auteur.
Né dans une famille de la bourgeoisie prussienne, Felix Mendelssohn se révèle un enfant prodige. Après avoir acquis une solide formation musicale et artistique, il entreprend une série de voyage européens pour parfaire sa culture et nouer des liens avec les artistes les plus renommés de son temps.
Il visite d’abord l’Angleterre (à Londres, en mai 1829, la Philharmonic Society interprète avec succès sa Première Symphonie et l’ouverture du Songe d’une nuit d’été), puis l’actuelle Allemagne et l’Autriche, avant de faire cap sur l’Italie. Il séjourne à Venise, Bologne et Florence et arrive à Rome le 1er novembre 1830.
Au cours des quelques mois qu’il passe dans la Ville éternelle, Mendelssohn rencontre Berlioz, alors pensionnaire à la villa Médicis, et Donizetti ; s’il y achève essentiellement des œuvres religieuses, nourries par l’étude des grands polyphonistes italiens de la Renaissance et notamment Palestrina, il commence également à esquisser deux symphonies : les futures Italienne et Réformation.
Le Grand Tour du compositeur se poursuit par la Suisse, la France et l’Allemagne, avant qu’il ne séjourne pour la deuxième fois à Londres en novembre 1832. Le 5, la Philharmonic Society l’élit comme membre honoraire et lui passe commande d’une symphonie. Mendelssohn reprend alors les esquisses de l’Italienne et travaille à achever l’œuvre ; dans une lettre du 6 avril 1833, il annonce être venu à bout de la composition : «Mon travail, à propos duquel j’avais quelques doutes ces derniers temps, est achevé ; et, contre toute attente, il me plaît même, maintenant que je le contemple.» Le 13 mai, il dirige la première audition de la Symphonie «Italienne» ; le public comme la critique accueillent l’œuvre avec enthousiasme.
Dès juin 1834, Mendelssohn porte un regard critique sur son œuvre et révise les trois derniers mouvements, n’ayant pas le temps nécessaire aux importantes modifications que nécessitent, selon lui, le premier. Les projets s’enchaînant, il renonce finalement à mener à bien la révision totale. Mendelssohn n’entreprendra aucune démarche pour faire interpréter l’Italienne en Allemagne et, de son vivant, elle demeure l’une des plus rarement jouées de sa production symphonique. La version initiale de 1833, non révisée, sera éditée par Breitkopf & Härtel en 1851 ; c’est cet état, quoique désavoué par le compositeur, qui remporte aujourd’hui la faveur du public. La révision des trois derniers mouvements de 1834 ne sera éditée qu’en 2001.
La Symphonie «italienne» est qualifiée comme telle par Mendelssohn lui-même dès 1831 dans ses lettres ; c’est sous ce nom qu’elle apparaît dans le programme de la première audition londonienne. Pour autant, le compositeur n’a jamais revendiqué une volonté figuraliste ou programmatique. L’atmosphère ensoleillée des paysages et la joyeuse animation des villes italiennes semble lui avoir inspiré le rayonnant Allegro vivace initial.
L’Andante con moto suivant a, pour sa part, des allures de processions solennelles, telles que Mendelssohn a peut-être pu en observer à Rome ; mais sa longue mélodie, qui se déploie en valeurs longues au-dessus du continuum rythmique régulier des basses, n’est pas sans rappeler celle d’un choral, mélodie sacrée qui constitue le socle de la liturgie luthérienne germanique, traitée en cantus firmus.
Plutôt qu’un scherzo, Mendelssohn place en troisième position un menuet gracieux et élégant, pour mieux faire ressortir l’aspect bondissant et tourbillonnant de l’éblouissant «Saltarello» final, dont le nom évoque une danse italienne ancienne. À travers ces quatre mouvements «de type gestuels, liés à la danse ou à la marche» (pour reprendre les termes qu’emploie la musicologue Brigitte François-Sappey dans son ouvrage Felix Mendelssohn : la lumière de son temps), la Symphonie «Italienne» s’inscrit donc dans une riche filiation d’œuvres évocatrices mais non strictement descriptives, «entre la Septième Symphonie de Ludwig van Beethoven et Harold en Italie d’Hector Berlioz».
– Nathan Magrecki
Le Songe d’une nuit d’été
Composition : à l’été 1826 pour la symphonie ; de fin 1842 à septembre 1843, pour la musique de scène.
Création : première audition publique le 20 février 1827 à Stettin pour l’ouverture ; la musique de scène est jouée pour la première fois le 14 octobre 1843 au Nouveau Palais de Potsdam, pour accompagner Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, représenté dans la traduction de Friedrich Schlegel et dans une version condensée de Ludwig Tieck.
Commanditaire : pour la musique de scène, le roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse.
Le Songe d’une nuit d’été, non content d’être l’une des œuvres les plus connues de Mendelssohn, peut aussi se targuer de renfermer maints extraits qui constituent de véritables «tubes» de la musique classique. L’essence de l’esthétique mendelssohnienne s’y trouve concentrée, et en particulier la tension entre, d’un côté, le romantisme de son sujet (symptôme de la fièvre shakespearienne qui frappe l’Europe romantique) et de son orchestration, et, de l’autre, sa clarté formelle classique voire mozartienne. Plus encore, sa fascinante genèse révèle qu’elle est le fruit d’un véritable dialogue créatif, à dix-sept ans d’intervalle, du compositeur avec lui-même.
La famille Mendelssohn appartient à l’intelligentsia berlinoise ; le jeune Felix, véritable enfant prodige, reçoit une éducation artistique complète. Très tôt, il découvre l’œuvre de Shakespeare, qu’il lit dans la traduction allemande du philosophe Friedrich Schlegel (qui n’est autre que le beau-frère de sa tante Dorothea) et pour laquelle il se passionne. À l’été 1826, il compose en un mois seulement une ouverture sur Le Songe d’une nuit d’été. Après deux auditions privées, l’œuvre est créée le 20 février 1837 ; cette partition novatrice fait le tour de l’Europe et propulse le jeune homme de 17 ans sur le devant de la scène musicale européenne.
En octobre 1842, le roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse nomme Mendelssohn directeur général de la musique d’église de la cour de Berlin. Il lui passe commande de trois musiques de scènes pour accompagner des représentations théâtrales au Nouveau Palais de Potsdam ; parmi elles, Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Le compositeur reprend donc l’ouverture de 1826 et la complète de treize numéros : des pièces instrumentales et vocales, ainsi que des mélodrames, pages musicales pendant lesquelles le texte est déclamé. Alors que les répétitions théâtrales ont déjà commencé, un problème inattendu survient à l’arrivée de Mendelssohn et de l’orchestre : le compositeur s’est basé sur la version originale de Shakespeare, en cinq actes, mais le metteur en scène, l’écrivain Ludwig Tieck, a condensé le drame en trois actes, sans l’en aviser ; Mendelssohn a donc prévu deux entractes devenus inutiles. Heureusement, tout s’arrange : les entractes deviennent les numéros 5 et 7, joués en prolongement de certaines scènes.
La première représentation a lieu le 14 octobre 1843 ; le compositeur dirige lui-même l’orchestre. Y assistent notamment les violonistes Ferdinand David et Joseph Joachim, le pianiste Ferdinand Hiller, le compositeur danois Niels Gade et Fanny Hensel, la sœur de Mendelssohn, qui témoigne de la qualité et du succès de l’œuvre dans une lettre datée des 18 et 19 octobre : «La première représentation a été très brillante, elle s’est très bien passée et a été fort bien accueillie. Felix a été rappelé à grands cris […]. Hier, nous nous faisions la réflexion que Le Songe d’une nuit d’été était une partie indissociable de notre famille ; nous avons lu tous les différents rôles à divers âges […]. Le Songe d’une nuit d’été est vraiment une part de nous-mêmes, et Felix, en particulier, l’a fait sien. De la grande et joyeuse marche nuptiale à la marche funèbre de la mort de Thisbé, les merveilleuses chansons des fées, les danses, les intermèdes, tout – êtres humains, fées, paysans – est dépeint avec un art qui lui est propre quoique totalement en harmonie avec Shakespeare.»
Différentes atmosphères se succèdent au sein du Songe d’une nuit d’été. Le début de l’ouverture, tout comme le «Scherzo» et les trois numéros qui le suivent, développent le matériau pétillant et léger qui évoque les fées et les elfes, principaux protagonistes de la pièce. L’«Intermezzo» dépeint le couple des amoureux Oberon et Titania, cachés dans la forêt, tandis que le «Nocturne» évoque leur sommeil, durant lequel Puck leur applique un philtre d’amour sur les paupières. La pompeuse «Marche nuptiale», qui célèbre les noces de Thésée et Hyppolita, répond à la sombre «Marche funèbre».
Malgré les années qui séparent ses deux phases compositionnelles, Le Songe d’une nuit d’été frappe par sa profonde unité. Mendelssohn prend soin de ménager des retours, de réminiscences du matériau de l’ouverture : ainsi en va-t-il de la «Danse bergamasque», ou plus encore du «Finale», qui se referme sur les accords irisés et féeriques par lesquels, dix-sept ans plus tôt, le jeune compositeur avait introduit son opus 21.
– N. M.
Les textes chantés (allemand)
III. Lied mit Chor
Erste Elfe:
Bunte Schlangen, zweigezüngt!
Igel, Molche, fort von hier!
Daß ihr euren Gift nicht bringt
in der Königin Revier!
Chor und Elfen:
Nachtigall, mit Melodei
sing in unser Eiapopei,
Eiapopei, Eiapopei,
daß kein Spruch,
kein Zauberfluch
der holden Herrin schädlich sei.
Nun gute Nacht mit Eiapopei!
Zweite Elfe:
Schwarze Käfer, uns umgebt
nicht mit Summen, macht euch fort!
Spinnen, die ihr künstlich webt,
webt an einem andern Ort!
Erste Elfe:
Macht euch fort!
Chor und Elfen:
Nachtigall, mit Melodei
sing in unser Eiapopei,
Eiapopei, Eiapopei,
daß kein Spruch,
kein Zauberfluch
der holden Herrin schädlich sei.
Nun gute Nacht mit Eiapopei!
Erste Elfe:
Alles gut! Nun auf und fort!
Einer halte Wache dort!
XII. Szene und Dialog – Finale
Oberon (Chor der Elfen)
Bei des Feuers mattem Flimmern
Geister, Elfen, stellt euch ein!
Tanzet in den bunten Zimmern
manchen leichten Ringelreihn!
Singt nach seiner Lieder Weise,
singet, hüpfet, lose, leise!
Titania (Erste Elfe)
Wirbelt mir mit zarter Kunst
eine Not' auf jedes Wort;
Hand in Hand, mit Feengunst,
singt und segnet diesen Ort!
Oberon (Chor der Elfen)
Bei des Feuers mattem Flimmern
Geister, Elfen, stellt euch ein!
Tanzet in den bunten Zimmern
manchen leichten Ringelreihn!
Singt nach seiner Lieder Weise,
singet, hüpfet, lose, leise!
Oberon (Chor der Elfen)
Nun genung!
Fort im Sprung!
Trefft mich in der Dämmerung!
Les textes chantés (traduction française)
III. Chanson avec chœur
Première Elfe
Serpents tachetés au double dard,
Hérissons épineux, ne vous montrez pas ;
Salamandres, orvets, ne soyez pas malfaisants ;
N’approchez pas de la reine des fées.
Hors d’ici !
Chœur
Philomèle, avec ta mélodie
Accompagne notre douce chanson.
Que ni malheur, ni charme, ni maléfice
N’atteigne notre aimable dame !
Et bonne nuit, avec Lullaby.
Seconde Elfe
Noirs escarbots, n’approchez pas ;
Vers et limaçons, ne faites aucun dégât ;
Araignées fileuses, ne venez pas céans ;
Arrière, faucheuses aux longues pattes,
Arrière !
Chœur
Philomèle, avec ta mélodie etc.
Première Elfe
Maintenant, partons, tout va bien.
Qu’une de nous se tienne à l’écart, en sentinelle !
XII. Scène et Dialogue – Finale
Oberon (Chœur des elfes)
Faites en cette maison rayonner la lumière
Du foyer mort ou assoupi ;
Que tous les elfes et les esprits féeriques
Gambadent aussi légers que l’oiseau sur l’épine ;
Et chantent avec moi une ariette,
En dansant légèrement.
Titania (Première Elfe)
Redites d’abord la chanson par cœur.
Sur chaque parole nous fredonnerons une note
En nous tenant par la main avec la grâce féerique,
Et nous bénirons ces lieux.
Oberon (Chœur des elfes)
Faites en cette maison etc.
Oberon (Chœur des elfes)
Filons ; ne nous arrêtons pas ;
Et retrouvons-nous à la pointe du jour.
Traductions empruntées à François-Victor Hugo, in : Shakespeare, Œuvres complètes, vol. II (Féeries), deuxième édition. Pagnerre, libraire-éditeur, Paris, 1865.
La Capella Nacional de Catalunya
Sopranos
Sara Brunel
Andrea Martí
Irene Mas
Rita Morais
Anaïs Oliveras
Anna Piroli
Maëlys Robinne
Natasha Schnur
Lise Viricel
Mezzo-sopranos – Contraltos
Lucija Ercegovac
Mercè Bruguera
Eulàlia Fantova
Agustina Lo Vecchio
Mariona Llobera
Maria Morellà
Lara Morger
Beatriz Oleaga
Préparation de l’ensemble vocal
Lluís Vilamaj
Coach de langue
Rochsane Taghikhani
Le Concert des nations
Premier violon solo
Lina Tur Bonet
Premiers violons
Sara Balasch
Guadalupe del Moral
Andrej Kapor
Ángela Moro
Ignacio Ramal
Ricart Renart
Catalina Reus
Guillermo Santonja
Chef d’attaque des seconds violons
Mauro Lopes
Seconds violons
Joanna Crosetto
Andrea Duca
Sakura Goto
Karolina Habalo
Maria Roca
Angelika Wirth
Miren Zeberio
Chef d’attaque des altos
David Glidden
Altos
Cécile Brossard
Fumiko Morie
Núria Pujolràs
Iván Sáez
Nina Sunyer
Chef d’attaque des violoncelles
Balázs Máté
Violoncelles
Matylda Adamus
Dénes Karasszon
Sophie Lamberbourg
Bianca Riesner
Chef d’attaque des contrebasses
Xavier Puertas
Contrebasses
Laura Asensio
Peter Ferretti
Michele Zeoli
Flûtes
Charles Zebley
Eleonora Bišćević
Hautbois
Paolo Grazzi
Miriam Jorde
Clarinettes
Francesco Spendolini
Joan Calabuig
Bassons
Joaquim Guerra
Carles Vallès
Cors
Thomas Müller
Javier Bonet
Mario Ortega
Federico Cuevas
Trompettes
Jonathan Pia
René Maze
Pedro de Souza
Trombones
Elies Hernandis (alto)
Frédéric Lucchi (ténor)
Adrien Muller (basse)
Ophicléide
Corentin Morvan
Timbales et triangle
Riccardo Balbinutti
Cymbale
Francesco Parodi
Assistant de direction
Luca Guglielmi