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Notes de programme

Poulenc

Sam. 13 avril 2024

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programme détaillé

Grażyna Bacewicz (1909-1969)
QUINTETTE À VENT

I. Allegro
II. Air
III. Allegretto
IV. Vivo

[10 min]

FRANCIS POULENC (1899-1963)
SONATE POUR FLÛTE ET PIANO

I. Allegretto malinconico
II. Cantilena : Assez lent
III. Presto giocoso

[13 min]

Grażyna Bacewicz
Sonate pour hautbois et piano

I. Allegro non troppo
II. Tempo di valse
III. Vivace

[11 min]

PHILIPPE HERSANT (NÉ EN 1948)
OSTERLIED [CHANT DE PÂQUES]

[15 min]

Francis Poulenc (1899-1963)
Sextuor

I. Allegro vivace
II. Divertissement
III. Finale

[19 min]

Concert sans entracte.
Dans le cadre d’Unanimes ! Avec les compositrices, une initiative de l’Association française des orchestres.

Distribution

Musicienne et musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jocelyn Aubrun flûte – Clarisse Moreau hautbois – Nans Moreau clarinette – Gabriel Dambricourt cor – Olivier Massot basson – Pierre Thibout piano

Introduction

Avec Grażyna Bacewicz, on aurait pu s’attendre à une musique sombre et douloureuse. La compositrice polonaise a dû en effet faire face aux soubresauts de l’histoire, à deux guerres mondiales, à l’occupation nazie et au régime soviétique. Remarquable violoniste, elle n’a eu droit, en tant que compositrice, qu’à la maigre place réservée en ce domaine aux femmes. Et pourtant, sa Sonate pour hautbois et piano (1937) est d’une fraîcheur exquise, pleine de surprises, de tendresse et de nostalgie, caractéristique des années trente. Il en va même pour son Quintette à vent (1932), pépiant et virevoltant, récompensé d’un premier prix au titre de l’«Aide aux femmes de professions libres», à Paris en 1933. La musique sait rendre le sourire, et les deux pièces de Francis Poulenc, le Sextuor (1932, révisé en 1939) et la Sonate pour flûte et piano (1957), le prouvent encore : là encore, la douce tristesse s’efface derrière une gaîté trépidante. Si l’Osterlied [Chant de Pâques] de Philippe Hersant (2016) est plus en retenue, sa religiosité de choral est envoûtante. Les vents se font presque tuyaux d’orgue, enveloppant de mystère leurs mélopées et brefs motifs répétés, où l’on reconnaîtra la séquence pascale Victimæ Paschali laudes. Un mystère qu’il est donné à chacun de percer.