Distribution
On dit Loulou scandaleuse, mais elle n’est que libre : libre d’aimer, libre de choisir sa vie, libre de vivre son plaisir. Sa vie licencieuse la conduira dans les bas quartiers de Londres, où rôde Jack l’Éventreur…
La pièce de Wedekind généra deux absolus chefs-d’œuvre : l’opéra d’Alban Berg et ce film magnifié par le visage lisse et mystérieux de la divine Louise Brooks, qui évolue avec une grâce impassible dans cette danse enivrante d’amour et de mort. Sous ses traits, Loulou la prostituée reste à jamais l’incarnation d’une pureté lumineuse dans une société d’hommes nauséabonde qui finit par l’anéantir.
Après Tabou de Murnau en 2009, Le Caméraman d’Edward Sedgwick et Buster Keaton en 2010 et Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse de Rex Ingram l’an dernier, Loulou est le quatrième ciné-concert donné l’Auditorium par les musiciens de l’ONL et dans le cadre du festival Lumière.