Dans une carrière marquée par les déconvenues, Hector Berlioz connut un succès retentissant : la création de sa Grande Messe des morts aux Invalides, en 1837. La composition s’était faite dans la plus grande frénésie : «Ma tête semblait prête à crever sous l’effort de ma pensée bouillonnante…» Avec quatre fanfares et huit paires de timbales ajoutées au choeur colossal et à l’orchestre, la peinture du Jugement dernier («Tuba mirum») produisit un effet d’épouvante. Cette fresque contrastée n’a rien perdu de sa force saisissante. L’élite des choeurs américains et anglais s’y joint aux Choeurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu et à l’énorme masse orchestrale, sous la baguette de Leonard Slatkin.

Leonard Slatkin dédicacera le dernier disque de l'Orchestre et son livre à l'issue du concert mercredi 5 septembre.