L'âme russe

ven. 14 fév

L'âme russe

ven. 14 fév

Le réveil du patriotisme lors des campagnes Napoléoniennes inspire peu à peu les russes à créer leur propre musique. Jusqu’ici, ils s’étaient laissé bercer et divertir par la musique des italiens et des français. Apparaît Glinka (1804-1857) qui réalise une synthèse entre les chants populaires russes et l’écriture musicale occidentale. Ses opéras,la Vie pour le tsar, 1836 etRouslan et Ludmila, 1842 sont à marquer d’une pierre blanche. Il est ensuite relayé par leGroupe des cinq: Balakirev (Islamey, 1868), César Cui (le prisonnier du Caucase), Borodine (le prince Igor’, 1869 ;Dans les stepes de l’Asie centrale, 1880), Moussorgski (Boris Godounov, 1872), Rimski-Korsakov (Schéhérazade, 1888). A l’école nationale russe s’oppose une école académique plus proche de l’occident avec Tchaïkovski. En parallèle à ses mouvements créateurs importants, il s’ouvre simultanément à St Pétersbourg et à Moscou les deux premiers conservatoires de musique, par les frères Rubinstein. L’âme musicale russe, mode d’emploi !

Preésentation : Sophie Miczka