Programmation
Ch’io mi scordi di te ?, air de concert KV 505
Concerto pour piano n° 23, en la majeur, KV 488
Symphonie n° 4, en sol majeur
Distribution
Métaphore de la vie et de la mort, la Quatrième Symphonie de Mahler (1900) nous entraîne dans des paysages alpestres bucoliques, puis dans une danse grotesque avec le Diable, avant de nous ouvrir les portes du Paradis dans le majestueux hymne final, «La Vie céleste», dont le texte provient du recueil de poèmes populaires Le Cor merveilleux de l’enfant.
La soliste, Isabelle Druet, nous a enchantés la saison dernière dans L’Heure espagnole de Ravel, où elle incarnait Concepción. Outre le finale de la symphonie de Mahler, elle nous offre le plus célèbre des airs de concert de Mozart, Ch’io mi scordi di te ?. Conçu à l’origine comme un air de remplacement pour Idamante, dans une reprise d’Idomeneo, ce morceau a conquis les salles de concert avec de nouvelles paroles, grâce à son lyrisme, aux vocalises acrobatiques de sa partie rapide et à l’originalité de son orchestration, avec piano obligé.
Au piano, nous retrouvons Bertrand Chamayou, qui est ensuite le soliste du Vingt-troisième Concerto de Mozart. Le plus beau, peut-être, des vingt-sept, avec sa merveilleuse cantilène centrale en fa dièse mineur. Et l’exact contemporain (1786) de l’air de concert précédent.