Programmation
Julius Caesar, ouverture op. 128
Concerto pour deux pianos en mi bémol majeur, KV 365
Symphonie n° 3, en mi bémol majeur, op. 55, «Eroica»
Distribution
Au sein du Quatuor Takács, qu’il fonda en 1975 et dont il fut le premier violon pendant dix-sept ans, Gábor Takács-Nagy s’est fait une spécialité de la musique de son pays, la Hongrie, mais également de Haydn, Mozart, Beethoven ou Schubert – compositeurs dont les enregistrements par le quatuor ont fait date. Lorsqu’il est passé de l’archet à la baguette en 2002, ce chambriste dans l’âme n’a pas renoncé à sa conception de la musique comme un partage. C’est ainsi qu’il a fondé en 2005 un ensemble à cordes, la Camerata Bellerive, et pris deux ans plus tard la tête de l’Orchestre de chambre du Verbier Festival. L’actuel premier chef invité de l’Orchestre du Festival de Budapest mène aujourd’hui une carrière florissante. Son programme lyonnais le voit revenir aux classiques viennois, avec l’illustre Eroica de Beethoven et le Double Concerto de Mozart où la présence même de deux solistes privilégie le travail d’ensemble plutôt que la démonstration d’ego.Deux des plus fins pianistes de la jeune génération française, Adam Laloum et Jean-Frédéric Neuburger, l’accompagnent dans cette aventure musicale. Et, Shakespeare oblige, nous entendrons également une ouverture de Schumann rare au concert, Julius Caesar, inspirée par la tragédie historique homonyme du grand dramaturge anglais.