Programmation
Ouverture de Coriolan
Concerto pour violoncelle n° 1, en ut majeur, Hob.VIIb:1
Ouverture du conte de la belle Mélusine
Symphonie n° 5, en si bémol majeur, D 485
Distribution
Beethoven trouva son Coriolan chez Heinrich Joseph von Collin, un auteur autrichien qui avait lui-même puisé son inspiration chez Plutarque. Mais le légendaire général romain doit sa célébrité à la tragédie que lui dédia Shakespeare, ce qui explique sa présence dans le fil rouge consacré au dramaturge anglais.Peu importe après tout : ce qui compte, c’est la puissance irrésistible de ce petit poème symphonique avant l’heure. Nous sommes là aux portes du romantisme, et Ton Koopman nous y conduit ensuite tout à fait, quittant les rivages tant aimés de Bach et Mozart pour aborder Schubert et Mendelssohn. Mais dans la Cinquième Symphonie du premier comme dans la Belle Mélusine du second, la verve, la grâce, l’élégance sont des vertus cardinales ; et Ton Koopman saura les magnifier.Le chef associé de l’Orchestre national retrouve des terres plus familières avec le concerto pour violoncelle de Haydn, l’un des piliers du répertoire, dans lequel nous retrouverons avec un immense plaisir l’archet de Jean-Guihen Queyras.
Jean-Guihen Queyras dédicacera ses disques à l’entracte du concert du samedi 16 avril.