Programmation
Toccata et Fugue en fa majeur, BWV 540
Trio super «Allein Gott in der Höh sei Ehr», BWV 664 (extrait des Chorals de Leipzig)
Sonate en ut mineur, op. 65/2
Canzone en mi bémol majeur op. 65/9
Introduction et Passacaille en ré mineur
Symphonie n° 6, en sol mineur op. 42/2
Distribution
Le 7 août 1878, l’orgue du Trocadéro est inauguré par Alexandre Guilmant ; pendant deux mois, les concerts se succèdent avec, à la console, Gigout, Dubois, Saint- Saëns, Messager et Franck. Le 24 août, Widor fait à son tour sonner l’imposant instrument ; il en profite pour créer sa Sixième Symphonie, si caractéristique de l’orgue symphonique français. Les années passent et l’orgue, désormais transféré à l’Auditorium de Lyon, n’oublie pas ses débuts en offrant ses claviers aux doigts d’Edgar Krapp, l’un des très grands noms de l’orgue allemand.Ancien élève de Franz Lehrndorfer à Munich (auquel il a succédé) et de Marie-Claire Alain à Paris, ce musicien très francophile a conçu un récital franco-allemand à l’image de sa double filiation. Si la seconde partie est dévolue à Widor, la première juxtapose Bach et deux de ses héritiers. Après la grandeur spectaculaire de la Toccata et Fugue en fa majeur et la douceur jubilatoire du Trio super «Allein Gott in der Höh sei Ehr», une paraphrase luthérienne du Gloria, place à deux oeuvres combinant à merveille l’influence de Bach et une fougue tout ce qu’il y a de plus romantique : l’Introduction et Passacaille de Reger et la Deuxième Sonate de Mendelssohn.
Bis :Jean-Sébastien Bach - Prélude