Programmation
Concerto pour clarinette en la majeur, KV 622
La Fonderie d’acier, op. 19
Symphonie n° 15, en la majeur, op. 141
Distribution
Stadler pour Mozart, Bärmann pour Weber, Mühlfeld pour Brahms : si la clarinette doit son plus beau répertoire à de rares virtuoses, Stadler a été pour Mozart plus qu’un simple interprète. Il a été un ami précieux, un véritable frère pour les cérémonies maçonniques comme pour les retrouvailles autour d’une bonne bouteille. C’est pourquoi son instrument a une signification très particulière dans la musique de Mozart, dans sa musique de chambre bien sûr, mais aussi dans les airs d’opéra avec clarinette obligée, ou dans ce concerto destiné initialement à un instrument expérimental, la clarinette de basset (une clarinette pourvue de notes supplémentaires dans le grave). Le Suédois Martin Fröst a choisi de jouer une reconstitution moderne de cet instrument, qui permet d’entendre le concerto dans sa tessiture d’origine.À la baguette, on retrouve Andris Poga, dont on a apprécié tout le talent la saison dernière. Introduit par les Fonderies d’acier de Mossolov, puissante évocation de l’industrie soviétique et de ses lourdes machines, le concert s’achèvera sur une autre partition russe : l’ultime symphonie de Chostakovitch. Emplie de références à Rossini, Wagner, Glinka, Mahler et à la musique dodécaphonique, l’oeuvre est parcourue par la signature musicale de Chostakovitch, DSCH, soit ré-mi bémol-do-si selon la notation allemande.
Bis :Göran Fröst - Klezmer dances