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Symphonies 3 et 6

sam. 26 nov

Symphonies 3 et 6

sam. 26 nov

Programmation

Piotr Ilyitch Tchaïkovski

Symphonie n° 3, en ré majeur, op. 29, «Polonaise»

45 min
Piotr Ilyitch Tchaïkovski

Symphonie n° 6, en si mineur, op. 74, «Pathétique»

46 min

Distribution

Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin
direction

Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) a imposé sa marque dans les genres musicaux les plus divers : l’intimité de la musique de chambre et des mélodies, les fastes du ballet, l’émotion exaltée de l’opéra, la virtuosité du concerto, la majesté de la symphonie…Sa place singulière dans la musique russe du xixe siècle tient à l’habileté avec laquelle il a concilié deux horizons a priori opposés : d’une part, la tradition germanique issue de Beethoven et incarnée par Brahms ; de l’autre, l’école russe qui, à la suite de Glinka, voulait justement s’éloigner de cette tradition et forger une musique profondément nationale.Ce tour de force, Tchaïkovski l’a réalisé dans son oeuvre entière, comme on pourra en juger tout au long de la saison de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon – dont la musique russe constitue l’un des fils rouges. Mais s’il est un genre où cette réussite éclate plus encore, c’est bien la symphonie : si Tchaïkovski y traduit une sensibilité et des couleurs musicales typiquement russes, il s’y montre également l’un des héritiers les plus dignes de Beethoven par sa maîtrise de la grande forme et de la masse orchestrale.Toute la mélancolie tchaïkovskienne est déjà présente dans sa Première Symphonie, sous-titrée «Rêves d’hiver» (1867), où la contemplation de paysages enneigés fit naître cette magnifique peinture de l’âme. L’exubérance de la Deuxième Symphonie«Petite-Russienne» (1872), puis de la Troisième«Polonaise» (1872) forment une parenthèse heureuse avant la trilogie du «Fatum», formée des Quatrième (1877), Cinquième (1888) et Sixième (1893) Symphonies : toutes trois sont hantées par un thème implacable incarnant le destin funeste que Tchaïkovski croyait voir planer au-dessus de sa vie. Cependant, dans ces trois monuments absolus, l’angoisse ne tarit jamais la plume ; elle fait au contraire surgir les tableaux sonores les plus envoûtants – danses éperdues, chants sublimes ou déferlements impressionnants.