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Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

Séance pour les enfants du festival Lumière

mer. 17 oct

Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

mer. 17 oct

Programmation

Robert Zemeckis

Qui veut la peau de Roger Rabbit [Who Framed Roger Rabbit]

1h44

États-Unis, 1988, couleur, format 1.85

avec Bob Hoskins, Christopher Lloyd, Joanna Cassidy, Charles Fleischer, Kathleen Turner, Amy Irving

Roger Rabbit, lapin survolté en salopette rouge, a débarqué sans prévenir sur les écrans en 1988, et ce fut un raz-de-marée. Entourés d’une équipe de professionnels hors pair – Robert Zemeckis, réalisateur d’À la poursuite du diamant vert et de Retour vers le futur, Steven Spielberg à la production, le Britannique Richard Williams à l’animation, et le support de l’Industrial Light and Magic de George Lucas et de Disney – le lapin et ses amis toons créent la surprise. Car si le projet de réunir à l’écran dessins animés et prises de vue réelles n’est pas nouveau (Elliott le dragonMary Poppins), c’est bien la première fois que les acteurs en chair et en os et les personnages animés interagissent pendant toute la durée d’un film, et pas seulement durant quelques séquences. Une prouesse technique certes, mais aussi une belle performance de l’acteur Bob Hoskins, qui tournera pendant des mois face au vide ou à des objets volants, avant que les animateurs n’interviennent. Il confessera s’être inspiré de sa fille en l’observant en pleine discussion avec ses amis imaginaires. Il avouera aussi voir des toons partout à la fin du tournage, manquant de devenir complètement fou…

Qui veut la peau de Roger Rabbit est un film givré, stupéfiant, une tornade de gags, plein d’un humour ravageur. Il est aussi bourré de références cinéphiliques (Le Faucon maltais, Veronica Lake, Philip Marlowe…), hommage tant à l’âge d’or du cartoon hollywoodien qu’au film noir des années 1940. Philippe Rouyer, critique à Positif, qualifiera même Roger de «véritable faux coupable hitchcockien».

Hystérique, survolté et pleinement attachant, Roger Rabbit est devenu une icône des années 1980, mais aussi un personnage culte du cinéma américain. Et à l’heure de la 3D et des images numériques frôlant la perfection, Qui veut la peau de Roger Rabbit révèle un formidable travail d’artisans et conserve un charme désuet, irrésistible et intemporel.

En coproduction avec , dans le cadre du festival Lumière.

Hors abonnement.