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Symphonie fantastique

sam. 22 sep

Symphonie fantastique

sam. 22 sep

Programmation

Joan Tower

A Fanfare for the Uncommon Woman n° 6 (Création française)

5 min
Béla Bartók

Suite de danses, BB 86

16 min
Maurice Ravel

Boléro

15 min
Hector Berlioz

Symphonie fantastique, op. 14 (Épisode de la vie d’un artiste)

55 min

Création chorégraphique de Saburō Teshigawara (commande de l'Auditorium-Orchestre national de Lyon et de la Biennale de la danse)

Distribution

Orchestre national de Lyon
Cristian Măcelaru
direction
Saburō Teshigawara
danse, chorégraphie, conception lumières et costumes
Rihoko Sato
danse et collaboration artistique

La scène revêt son tapis de danse et la saison 2018/2019 de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon débute en sons, en mouvements et en lumières. Dans le cadre de la Biennale de la danse, la Symphonie fantastique de Berlioz est en effet confiée à l’inspiration de Saburō Teshigawara et de sa complice Rihoko Sato. Comment le corps du maître japonais, à la fois si évanescent et si intense, comment sa danse, tour à tour suspendue dans les airs ou d’une vélocité féline, incarneront-ils les rêves et cauchemars berlioziens ? Réponse lors de ces deux soirées où, toujours soucieux d’aller au bout de son imaginaire, Teshigawara sera également l’artisan de la chorégraphie, des costumes et des lumières.

Berlioz, dont on commémore en 2019 le 150e anniversaire de la mort, est l’un des fils rouges de la saison. Ce programme inaugural sera l’occasion d’entendre deux autres. Les femmes compositrices tout d’abord avec l’Américaine Joan Tower, dont la Fanfare pour une femme extraordinaire répond avec humour et rythmes chaloupés à la Fanfare pour un homme ordinaire de son compatriote Aaron Copland. Le Centenaire de la Paix de 1918 ensuite avec Bartók, dont la Suite de danses incarne les aspirations pacifistes. En 1924, dans l’ambiance très tendue qui suivit les traités dépeçant l’empire austro-hongrois, on lui avait commandé une partition glorifiant la Hongrie ; il répondit par ce tourbillon de danses issues de nations d’Europe centrale désormais antagonistes. La musique comme manifeste politique.

En coréalisation avec la Biennale de la danseDans le cadre de la

Production, tournées pour Saburo Teshigawara : Richard Castelli - Epidemic. Avec le soutien de l'Agence des Affaires Culturelles du Gouvernement du Japon en 2018.