Anoushka Shankar nous entraîne dans la tradition musicale millénaire de l’Inde en interprétant un concerto pour sitar de son père, Ravi Shankar, en regard avec des pièces de Philip Glass et Michael Torke.
Programme
Ash
Offering, extrait de Passages
Concerto pour sitar et orchestre n° 2, «Râga Mâlâ»
Distribution
En 1965, le jeune Philip Glass est encore étudiant quand on l’invite à travailler sur une musique de film avec Ravi Shankar, dont le sitar est en train de conquérir le monde. "D’où vient la musique ?", demande-t-il au maître hindou. "Par la grâce de mon gourou, répond Shankar, le pouvoir de sa musique est passé en moi." Pour le futur chef de file de la musique minimaliste, tout a commencé à Paris dans cette rencontre improbable, et Offering s’en fait l’écho. Mais Ravi Shankar a aussi collaboré avec le violoniste Yehudi Menuhin, les chefs d’orchestre André Previn et Zubin Mehta, et n’a pas craint d’adopter les formes occidentales dans ses concertos. Aujourd’hui, sa fille Anoushka partage ce riche héritage. Ces musiques minimalistes et rituelles sont mises en regard avec Ash de Michael Torke, qui réduit son matériau à l’essence même de la langue musicale occidentale et offre une expérience un peu déconcertante, totalement hors du temps.
Réécoutez le Concerto pour sitar et orchestre n°2 «Râga Mâlâ» de Ravi Shankar avec l'ONL et Anoushka Shankar, vendredi 7 février à 20h sur Nova Lyon– 89.8FM.