L’immense pianiste argentino-israélien Daniel Barenboim nous invite, dans des sonates de son compositeur fétiche, Beethoven, à une «expérience profondément humaine».
Programme
Sonate n°2 en la majeur op. 2 n° 2
Sonate n° 17 en ré mineur op. 31 n° 2, «La Tempête»
Sonate n° 10, en sol majeur, op. 14 n° 2
Sonate n° 26, en mi bémol majeur, op. 81a, «Les Adieux»
Distribution
«Il y a tout chez Beethoven : le tragique, le dramatique, la tendresse, l’épique, l’humour…» Beethoven et Daniel Barenboim, c’est une longue histoire. À 11 ans déjà, le pianiste et chef d’orchestre dirigeait la Quatrième Symphonie. De multiples intégrales de sonates, de concertos et de symphonies plus tard, il ne se lasse toujours pas de retrouver ces œuvres dont il connait chaque détail. Pourtant, il y découvre sans cesse d’autres clés pour ouvrir les portes d’interprétations nouvelles. Sous ses doigts, la musique de Beethoven devient l’histoire de l’humanité. La musique du compositeur allemand «est une expérience profondément humaine», insiste celui qui ne cesse d’œuvrer pour la paix au Proche-Orient et a fondé notamment un orchestre (le West-Eastern Divan Orchestra) mêlant jeunes Israéliens, Palestiniens et ressortissants des pays arabes voisins. Sous les doigts de Daniel Barenboim, la modernité des sonates de Beethoven éclate et ne cesse de nous rappeler, pour reprendre les termes du pianiste, que cette musique «est en liaison permanente avec tout ce qui fait la condition humaine».