Midori, c’est dès l’âge de 11 ans un gala de Nouvel An avec l’Orchestre philharmonique de New York et Zubin Mehta. C’est depuis lors une carrière internationale au firmament. Au-delà de cette immense carrière, c’est aussi un engagement constant que les Nations unies couronnent d’un titre de «Messagère de la paix». Jean-Yves Thibaudet, c’est le toucher, l’art de la couleur et de la nuance, de l’articulation et du phrasé. Un art que le pianiste cultive au clavier comme au quotidien. Son horizon s’est élargi au contact du cosmopolitisme et de l’infinie ouverture d’esprit d’Aldo Ciccolini, et son talent a été accueilli à l’étranger avant d’être reconnu en France. Midori et Jean-Yves Thibaudet ensemble, c’est le dialogue de deux globe-trotters, mêlant le romantisme schumannien à la modernité et aux touches tsiganes d’Enesco, un Fauré encore juvénile à un Debussy disant adieu au monde.