L’«Empereur » clôt en majesté cette intégrale des concertos pour piano de Beethoven. Un parfait prétexte pour revenir au point de départ de la symphonie beethovénienne, et poursuivre l’exploration de l’univers de Brett Dean, compositeur associé de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon pour la saison.
Programme
Shadow Music (création française)
Symphonie n° 1, en ut majeur
Concerto pour piano n° 5, en mi bémol majeur, «L’Empereur»
Distribution
Au contraire de la Troisième Symphonie, "Eroica", liée à Napoléon, le Cinquième Concerto ne doit pas son surnom au nouveau maître de l’Europe − sinon en référence au bombardement de Vienne par l’armée française. Si elle n’est pas impériale, l’œuvre n’en est pas moins impérieuse, avec ses élans et éclats ponctués de brèves rêveries. Impérieuse, la Première Symphonie l’est elle aussi par son ampleur et sa maîtrise totale du développement thématique. Shadow Music de Brett Dean complète ce programme ; les trois mouvements multiplient les éclairages au fil d’une glose musicale sur le principe de l’ombre. Avec le jeune chef britannique Nicholas Collon, partenaire idéal de Jean-Efflam Bavouzet dans le Concerto pour la main gauche de Ravel en mars 2019, l’équilibre sera parfait.