Le charme et la passion, la vie et la mort à l’allemande et à la russe dans ce programme où Vadim Gluzman jouera le concerto de Tchaïkovski sur le violon qui a fait découvrir l’œuvre.
Programme
Don Juan, op. 20
Concerto pour violon en ré majeur, op. 35
Danses symphoniques, op. 45
Distribution
Certes, le violon ne fait pas le violoniste, et Berlioz rappelait qu’un Stradivarius aux mains de n’importe quel « racleur » finirait toujours par écorcher les oreilles. Mais voici un musicien magnifique, Vadim Gluzman. Le public de l’Auditorium se rappelle son flamboyant concerto de Brahms en 2013 et son remarquable récital deux ans plus tard. Il se rappelle aussi son instrument, un Stradivarius exceptionnel qui a été la propriété de Leopold Auer, le dédicataire du concerto de Tchaïkovski. On se réjouit donc de les retrouver tout deux dans leur concerto fétiche. À leurs côtés, Markus Stenz revêtira le costume de Don Juan, dans un poème symphonique placé sous le signe de la séduction, composé par Strauss un an avant qu’il rencontre sa future épouse, Pauline de Ahna. Quant aux Danses symphoniques de Rachmaninov, elles mêlent des sentiments contrastés avec leurs références au chant populaire, aux rythmes de danse ou de marche, mais aussi au sinistre Dies iræ.