Quoi de plus spectaculaire que la Turangalîla-Symphonie de Messiaen pour sceller les retrouvailles entre l’Orchestre national de Lyon et Jean-Yves Thibaudet, artiste associé pour la saison 2019/2020, et accueillir les étudiants pour leur concert gratuit annuel ?
Programme
Turangalîla-Symphonie
Distribution
«Chant d’amour», mais aussi «hymne à la joie, surhumaine, débordante, aveuglante et démesurée» : telle est la Turangalîla-Symphonie selon Olivier Messiaen. Un monument digne de l’Amérique, qui en a accueilli la création. Imaginez le plateau de l’Auditorium recouvert d’un immense orchestre, et devant lui le piano à queue et les magiques ondes Martenot. Et cette impressionnante fresque en dix mouvements, généreuse et passionnée, dépourvue des aspérités avant-gardistes de son époque. À en croire Messiaen, c’était « la plus mélodique, la plus chaleureuse, la plus dynamique, la plus colorée » de toutes ses œuvres écrites jusqu’alors ; il y a mêlé l’Orient et l’Occident, le religieux et le profane dans la sacralisation de l’amour le plus puissant. Pour coordonner l’ensemble, Susanna Malkki que sept années à la tête de l’Ensemble intercontemporain ont élevée au sommet de la vie musicale contemporaine, mais qui diversifie aujourd’hui son répertoire auprès des plus belles phalanges mondiales, de Berlin et Vienne à Tokyo.