La captation sonore de ce concert a été diffusée en direct le vendredi 11 décembre à 12h30.
Programme
Entracte n° 3 de Rosamunde
Romance pour violon et orchestre n° 2, en fa majeur, op. 50
Symphonie n° 29, en la majeur, KV 201/186a
Distribution
De l’archet, Giovanni Radivo dirige un programme placé sous le signe du charme et de la grâce, avec la prodigieuse trinité viennoise formée par Mozart, Beethoven et Schubert.
Violon solo supersoliste de l’Orchestre national de Lyon, Giovanni Radivo a régulièrement l’occasion de faire valoir sa sensibilité, ses phrasés exquis, sa sonorité lumineuse lors de solos d’orchestre. Mais il aime également conduire un travail en formation de chambre, ajoutant aux quatre cordes de son instrument celle de meneur d’hommes et de femmes. Dirigeant du violon comme c’était souvent le cas à l’époque, il propose deux pages au lyrisme irrésistible : l’entracte de Rosamunde (une musique de scène écrite par Schubert pour une pièce aussi oubliée que cet entracte est resté célèbre) et la Seconde Romance pour violon et orchestre de Beethoven (250 ans presque jour pour jour après la naissance du compositeur). Des pièces lumineuses et tendres, dans lesquelles il fait bon s’abandonner. Le mouvement lent de la Vingt-neuvième Symphonie n’est pas moins gracieux, entouré qu’il est de mouvements qui pétillent au contraire de toute l’énergie mozartienne.