Pour sa première saison lyonnaise, Nikolaj Szeps-Znaider relève le défi d’une intégrale des quatre symphonies de Schumann. Il commence par la plus personnelle, la Deuxième.
Programme
Sinfonia concertante pour violon, alto et orchestre, KV 364
Symphonie n° 2, en ut majeur
Distribution
Lorsque Schumann aborde le genre de la symphonie en 1841, après s’être consacré au piano et au lied, il est comme un enfant découvrant le feu, touchant à une nouvelle matière qui lui brûle les mains. Les deux premières composées (Première et Quatrième) naissent dans l’euphorie de son mariage. La Deuxième (1846) et la Troisième, la puissante Rhénane (1850), accompagneront le lent vacillement de son esprit. Pour sa première saison à la tête de l’orchestre national de Lyon, Nikolaj Szeps-Znaider a choisi de diriger ces quatre partitions magistrales.
Née dans ces circonstances très tourmentées, la Deuxième Symphonie est néanmoins une partition pleine de vie. Schumann tente, avec succès, d'y conjurer la maladie.
Nikolaj Szeps-Znaider laisse momentanément la baguette pour l’archet de son magnifique violon Guarnerius del Gesù, le temps d'une Sinfonia concertante de Mozart qui s’annonce magistrale. À ses côtés, nous accueillons Antoine Tamestit, fer de lance de la florissante école française de l’alto, musicien au jeu somptueux et au bonheur de jouer contagieux.
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