Un concert au sommet : ceux des paysages alpins sublimés par Schumann et Strauss, celui aussi du talent de Nelson Freire et de son toucher inimitable. Du fracas, de la douceur, et un torrent d’émotions.
Programme
Ouverture de Manfred, op. 115
Concerto pour piano en la mineur, op. 16
Une symphonie alpestre
Distribution
Bien sûr, tout concert de Nelson Freire est un sommet. Celui patiemment atteint après une longue ascension de travail et de réflexion, une quête dont l’objet est à la fois l’homme et la musique. Car c’est bien là le défi lancé par Nikolaj Szeps Znaider lorsqu’il revêt sa tenue de montagnard. Manfred, le héros de Byron qui inspira également Tchaïkovski, gravit les pentes raides des Alpes suisses et fait face au vide, tout à sa passion dévorante et impossible pour Astarté. Avec Strauss, la montée est moins douloureuse, mais non moins puissante : un orchestre colossal nous guide à travers forêt, pâturages et glaciers, déchaîne un terrible orage, fait entendre ruisseaux, cascade et cors des Alpes. Laissez-vous gagner par l’ivresse des hauteurs.