Avec Henriette Renié, Maria Theresa von Paradies et Mel Bonis, pas moins de trois femmes figurent à ce programme à la parité rigoureuse. Tout cela sous l’œil vigilant de la harpe, qui prend les commandes d’un trio inhabituel et particulièrement charmeur.
Programme
Sicilienne (arrangement pour violon et harpe)
Méditation pour violoncelle et harpe op. 18
Chant nuptial pour violon, violoncelle et harpe
Andante religioso pour violon et harpe
Nocturne pour violoncelle et harpe op. 21
Fantaisie pour violon et harpe op. 124
Trio pour violon, violoncelle et harpe
Distribution
Si vous connaissez le nom d’Henriette Renié, il y a de grandes chances que vous aimiez la harpe ; concertiste et pédagogue, elle donna ses lettres de noblesse à cet instrument à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. À cette époque, il était déjà difficile pour une femme d’embrasser une carrière de musicienne professionnelle, et plus encore si l’on voulait être compositrice. Renié était pourtant extrêmement douée : à 13 ans, elle fut admise dans la classe de composition de Théodore Dubois au Conservatoire de Paris, où elle était la seule femme au milieu de dix-huit hommes ! C’est peu dire qu’Éléonore Euler-Cabantous aime sa musique, et son enthousiasme en a conquis plus d’un. Serez-vous de ceux-là ? Nous vous le souhaitons, d’autant que Renié est ici entourée d’un brillant cénacle.