S’il a débuté à la flûte, c’est derrière les claviers que Philip Glass, dont on fête les 85 ans, a œuvré durant sa carrière. Et c’est pour eux qu’il a imaginé ses partitions les plus emblématiques.
Programme
Distant Figure, passacaille pour piano seul
The Poet Acts, extrait de The Hours, pour piano
Dance 4, pour orgue
Étude n° 20, pour piano
Étude n° 12, pour piano
Mad Rush (version originale pour orgue)
Distribution
À travers ses opéras et symphonies, ses créations pour son ensemble et ses collaborations avec Allen Ginsberg, David Bowie, Ravi Shankar ou Leonard Cohen, Philip Glass a marqué la vie musicale et artistique de son temps d’une manière sans égale. Si son Einstein on the Beach a modifié notre perception de ce que peut être un opéra, Glass a signé bien d’autres révolutions marquant durablement les rapports entre musique et image (la trilogie Qatsi), musique et mouvement (Dance avec Lucinda Childs). Interprète majeure du compositeur américain, la pianiste Maki Namekawa est impressionnante de dextérité dans les Études pour piano, dont elle a enregistré la première intégrale. Elle nous offre également le plaisir d’entendre un extrait de la bande originale de The Hours, trésor de la discographie de Philip Glass. L’Anglais James McVinnie revient quant à lui sur des œuvres des années 1970 et 1980, période plus radicale, dont seul l’orgue révèle toute la puissance.