Scintillant des ors de l’Orient, ce programme est une merveilleuse arabesque de contes et de mythes. Il s’accorde au féminin grâce à ses héroïnes et à la redécouverte de Mel Bonis.
Programme
«Le Songe de Cléopâtre, nocturne», extrait de Trois Femmes de légende
Cara Bali, concerto pour piano
(création mondiale – commande de l’Orchestre national de Lyon, de l’Opéra de Rouen et de la BBC Radio 3)
Schéhérazade, op. 35
Distribution
Les musiciens de l’Orchestre national de Lyon ont plongé à plusieurs reprises dans l’univers séduisant de Thierry Pécou, très coloré et volontiers inspiré par les civilisations extra-européennes. Cette année, ils retrouvent le compositeur en Indonésie pour un nouveau concerto inspiré par les gamelans, les fascinants orchestres de percussions balinais. Une expérience de plus au palmarès de l’éclectique Alexandre Tharaud, qui, à côté de Rameau ou Chopin, promène son piano aussi bien sous le chapiteau équestre de Bartabas, aux côtés de la chanteuse Juliette ou sur les écrans de Michael Haneke. Outre Bali, Ben Glassberg nous fait visiter l’Égypte ancienne avec Cléopâtre pressentant sa chute prochaine – l’occasion de rendre justice à Mel Bonis, victime tragique d’une société sourde aux aspirations musicales des compositrices. Nous partirons enfin pour la Perse envoûtante des Mille et une nuits, en compagnie de Shéhérazade et de Sinbad.