Jian Wang, violoncelliste majeur de notre temps, interprète le concerto d’Elgar entre deux œuvres au parfum d’Europe centrale : l’original Prélude à l’unisson d’Enesco et la Huitième, la plus dansante des symphonies de Dvořák.
Programme
«Prélude à l’unisson» de la Suite d’orchestre n° 1, en ut majeur, op. 9
Concerto pour violoncelle, op. 85
Symphonie n° 8, en sol majeur, op. 88
Distribution
Repéré à l’âge de 10 ans par le violoniste Isaac Stern, sur le tournage du film De Mao à Mozart, Isaac Stern en Chine, Jian Wang a bien grandi. Il est aujourd’hui salué comme un immense violoncelliste, partenaire à la scène et au disque des plus grands – notamment de Maria João Pires, artiste associée de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon cette saison. Avec le concerto d’Elgar, il aborde une pierre angulaire du répertoire de violoncelle. Une pièce contemplative, élégiaque, d’un romantisme nostalgique, née au lendemain de la Première Guerre mondiale. Tout l’inverse de la Huitième Symphonie de Dvořák, œuvre dont les rythmes de danse charmeurs s’allient à une majesté brahmsienne. Cette symphonie fleure bon la campagne bohémienne autant qu’elle évoque les salons viennois. Elle n’a pas son pareil pour mettre de bonne humeur.
Concert enregistré par Radio Classique. Diffusé dimanche 12 juin à 21 heures sur Radio Classique (96.5FM) et présenté par Pauline Lambert puis disponible en streaming sur radioclassique.fr.
Journée spéciale «Tout le monde L’AO» vendredi 10 juin sur Radio Classique, avec une programmation spéciale L’AO toute la journée à l’antenne et particulièrement dans les émissions Tous classiques (9h30-12h) avec Christian Morin, Tempo (14h30-17h) avec Pauline Lambert et Journal du classique (20h-20h30) avec Laure Mézan.