Au début du XXe siècle, à Paris, l’effervescence artistique est à son comble. Dans ce contexte de renouveau extraordinaire, Igor Stravinsky, jeune compositeur, écrit pour les Ballets russes trois chefs-d’œuvre : L’Oiseau de feu (1909), Petrouchka (1911) et Le Sacre du Printemps (1913). Petrouchka se déroule en Russie au temps des tsars, pendant une fête populaire. La foule se presse au milieu des montreurs d’ours et des jongleurs, mais un magicien attire l’attention en animant trois marionnettes : Petrouchka, la Ballerine et le Maure. À la fin du spectacle, les trois pantins, remisés dans la roulote du magicien, prennent vie. Petrouchka aime secrètement la Ballerine mais celle-ci le rejette. Le Maure cherche lui aussi à séduire la Ballerine, et les deux pantins, jaloux, s’affrontent pour l’amour de la belle… Élodie Fondacci s’empare du conte mis en musique par Stravinsky pour y insuffler son univers doux et poétique, accompagnée par la scénographie tout en lumière de Scenorama. Le tout porté par l’excellence de l’Orchestre national de Lyon et de son chef assistant, Anton Holmer.