Autour de la «Mort d’Isolde», la conclusion si époustouflante du Tristan et Isolde de Wagner, Cécile De Boever et les musiciens de l’Orchestre national de Lyon ont bâti un programme à la gloire du lyrisme, du romantisme et de la poésie.
Programme
Mélodies : «Toi que je rencontre encore» (poème de Roger Kowalski) et «Souvenir» (poème de Marceline Desbordes-Valmore)
Romance pour violoncelle et piano en la majeur, op. 69
«Liebst du um Schönheit», «Ich atmet’ einen linden Duft» et «Um Mitternacht», extraits des Rückert-Lieder (arrangement pour soprano et quatuor à cordes de Christian Favre)
Quatuor avec piano
«Im Treibhaus» et «Schmerzen», extraits des Wesendonck-Lieder (arrangement pour soprano et quatuor à cordes de Christian Favre)
«Träume», extrait des Wesendonck-Lieder (arrangement pour violon et piano de Leopold Auer)
«Mort d’Isolde», extraite de Tristan et Isolde (arrangement pour soprano et quatuor à cordes de Christian Favre)
Distribution
La figure légendaire d’Yseult a inspiré à Wagner deux partitions extraordinaires : Tristan et Isolde, qui se conclut par la bouleversante mort d’amour de l’héroïne, et un cycle de lieder sur des poèmes de sa maîtresse Mathilde Wesendonck, qu’il appelait «[s]on Isolde». Le lyrisme est ici à son sommet d’ivresse et de sensualité. De lyrisme, la Romance de Fauré et le Quatuor avec piano de Mahler ne manquent pas non plus, même s’il se décline sous une forme moins capiteuse, plus frémissante, à fleur de peau. Cette célébration de la mélodie qui vous saisit et vous enveloppe est complète avec les Rückert-Lieder de Mahler et les Trois Mélodies d’Andréane Détienne – qui sera elle-même au violon ; la dernière repose sur un poème du Lyonnais Roger Kowalski, honoré par le mur peint littéraire de la rue de la Platière, au coin du quai de la Pêcherie.