«J’explore, je lis beaucoup mais je chemine lentement», confie Arcadi Volodos. Le musicien refuse d’annoncer trop tôt ses choix. «Qui me dit que j’aurai envie de jouer telle chose dans deux ou trois ans ?» Pour autant, le suivre est toujours une passionnante aventure, même lorsque la destination est inconnue.
Programme
Scènes d’enfants
Música callada (extraits)
Études, Préludes, Poèmes et pièces pour piano – Sonate n° 10, op. 70
Mazurka op. 25 d’Alexandre Scriabine
Esquisse orientale de Sergueï Rachmaninov
Le Secret de Federico Mompou
Malagueña d’Ernesto Lecuona
Prélude op. 2 n°2 d’Alexandre Scriabine
Distribution
«Je n’ai pas été un enfant prodige», assure Arcadi Volodos. Formé initialement au chant, le pianiste russe ne s’est pleinement consacré à son instrument qu’à l’âge de 16 ans. Ses professeurs le trouvaient déjà trop vieux, l’imaginaient accordeur car il bénéficiait d’une excellente oreille. Arcadi Volodos s’est fait confiance et a mis tout le monde d’accord. Ne croyant pas en l’acharnement technique, il préfère l’objectif aux moyens. La musique est pour lui «affaire de cœur et de cerveau», réclame moins la maîtrise des doigts que la compréhension du langage. À l’acharnement technique, il préfère la lente maturation, la connaissance intime de l’œuvre. «C’est le pays qui compte, confie-t-il encore. On ne peut pas passer son temps à se passionner pour les chemins qui y mènent !» Un pays qui, à ses côtés, se révèle toujours enchanteur, quelle que soit la destination choisie.
En partenariat avec Les Grands Interprètes.