Retour aux sources mozartiennes avec la Camerata de Salzbourg, dans ce programme balayant toute la carrière du génie salzbourgeois. Avec en protagoniste la violoniste néerlandaise Janine Jansen, soliste des deux pièces concertantes.
Programme
Symphonie nº 7a, en sol majeur, «Alte Lambacher», KV Anh. 221/45a
Concerto pour violon n° 5, en la majeur, KV 219
Symphonie n° 1, en mi bémol majeur, KV 16
Concertone pour deux violons et orchestre en do majeur, KV 186E
Distribution
Le violon dans les gènes, ainsi est né Mozart. Engagé à l’âge de 17 ans comme violoniste (et bientôt comme premier violon) à l’orchestre de la cour archiépiscopale de Salzbourg, il a trouvé le plus exigeant et le meilleur des professeurs en son père Leopold, par ailleurs auteur d’une méthode instrumentale célèbre. Dans sa ville natale, Mozart a signé cinq concertos pour son usage personnel. La Fondation internationale du Mozarteum conserve désormais le violon sur lequel le compositeur a créé ces partitions, œuvre du facteur piémontais Pietro Antonio dalla Costa. Et, même si le musicien a gagné sa liberté en se faisant chasser de l’archevêché d’un coup de pied au derrière, c’est bien là que le mythe est né. La Camerata de Salzbourg nous raconte ce parcours juvénile en langue originale, de la Première Symphonie, écrite par un Mozart de 8 ans, au vivifiant Concertone («grand concerto») composé dix ans plus tard par un musicien désormais en poste à l’orchestre de la cour. Gregory Ahss, Konzertmeister de la Camerata, mènera tout le programme. Dans le Concertone, on découvrira à ses côtés l’un des archets les plus élégants de notre temps, la Néerlandaise Janine Jansen, qui sera également la soliste du Concerto n° 5.