Vassili Petrenko rend hommage à la puissance de Beethoven, tandis que Renaud Capuçon nous révèle le visage de la belle Alice dans le Concerto pour violon d’Elgar.
Programme
Subito con forza
Symphonie n° 2, en ré majeur, op. 36
Concerto pour violon en si mineur, op. 61
Distribution
Fortissimo : ainsi débute la Deuxième Symphonie sur un unisson de tout l’orchestre, avec cors, trompettes et timbales. Un acte d’affirmation disant tout à la fois : ça commence et c’est moi qui parle. Alors que les perspectives de la surdité se précisent pour Beethoven, la symphonie explose d’énergie jusqu’à son puissant finale. La compositrice coréenne Unsuk Chin rend hommage à la puissance beethovénienne dans sa courte pièce Subito con forza, qui reprend le geste introductif de l’ouverture Coriolan, mais aussi le rythme du destin de la Cinquième Symphonie et un trait du Concerto «L’Empereur». Et c’est toute l’âme d’Elgar que Renaud Capuçon s’attachera lui aussi à écrire de son archet, dans ce concerto très autobiographique où le compositeur anglais place à côté du sien le visage d’Alice, son «Anémone».