Sensations fortes garanties avec la Troisième Symphonie de Saint-Saëns, gravée dans l’ADN de l’Orchestre national de Lyon comme dans celui de l’orgue de l’Auditorium. Et feu d’artifice coloré avec un ballet d’Ibert inspiré par Don Quichotte.
Programme
Le Chevalier errant (suite symphonique)
Symphonie n° 3, en do mineur, op. 78, «avec orgue»
Distribution
Si la Troisième Symphonie de Saint-Saëns est un pilier du répertoire de l’Orchestre national de Lyon, c’est que nul orgue mieux que celui de l’Auditorium n’est à même de magnifier la poésie de son mouvement lent et la puissance de son finale. Cet instrument, Saint-Saëns le connaissait parfaitement, en y donnant (au temps où il se trouvait au palais du Trocadéro) la création française de la Fantaisie sur «Ad nos» de Liszt et en écrivant pour lui Cyprès et Lauriers. Nikolaj Szeps-Znaider s’empare à son tour de cette partition riche en sensations fortes, avec le concours précieux de Diego Innocenzi, titulaire de l’orgue du Victoria Hall de Genève. Il poursuit également sa découverte d’un répertoire français plus rare avec Le Chevalier errant, ballet de Jacques Ibert à l’orchestration aussi raffinée que pittoresque (on y remarque un saxophone et une guitare).
Concert Avant-scène le jeudi à 19h et le samedi à 17h
L’AO s’engage aux côtés du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon dans l’accompagnement professionnel de ses étudiants en fin de cursus. L’objectif est de donner aux artistes musiciens de demain l’opportunité de se produire dans des conditions professionnelles. Une heure avant certains concerts, ces jeunes talents vous offrent un prélude musical de haut vol, parfois surprenant ou décalé, en écho avec le concert qu’il précède. Grande salle, placement libre sur présentation du billet (durée : 20 minutes).
Jehan Alain Litanies, JA 119
Maurice Duruflé Prélude et Fugue sur le nom d’Alain, op. 7
Tom Rioult, orgue