«Il n’y a rien de plus vrai au monde que cette folle et poétique histoire», écrivait George Sand à propos de Casse-Noisette. Du conte d’E.T.A. Hoffmann adapté par Alexandre Dumas, elle aimait «cette fin embrouillée qui se perd dans le monde des chimères». Une petite fille reçoit un casse-noisette pour cadeau de Noël. La nuit, le jouet s’anime, prêt à affronter l’armée des Souris. L’ennemi achevé d’un coup de soulier, on file à Confiturembourg se divertir chez la Fée Dragée. L’orchestre brosse des décors de rêve, dans une mosaïque de danses. Lorsque la nuit tombe, toutes les destinations sont possibles. La musique devient espagnole, arabe, chinoise, russe ou française, bouquet de friandises au pays des douceurs. L’orchestre se pare de couleurs presque surnaturelles quand la Fée Dragée apparaît au son magique du célesta. Les instruments glissent du réel à l’imaginaire, grondent quand la chambre se transforme en champ de bataille. Avec l’Orchestre national de France, la musique devient la plus gracieuse des ballerines, faisant valser neige et fleurs !