L’illustre Symphonie inachevée ouvre la voie au sommet mystique et lyrique de Wagner, Parsifal, joué dans toute sa splendeur orchestrale.
Programme
Symphonie n° 8, en si mineur, D 759, «Inachevée»
Suite orchestrale de Parsifal
Distribution
En 1822, sept ans avant de quitter cette terre, Schubert composa deux mouvements de symphonie et laissa les deux suivants inexistants. La raison de cet abandon ? On ne la connaîtra certainement jamais. Mais après un mouvement lent aussi captivant, pouvait-il encore dire quelque chose ? Il faut, pour couronner une partition de cette profondeur et de cette émotion, une autre qui possède ces qualités à un degré au moins égal. Et à ce jeu, Parsifal a peu de rivaux. À l’époque de sa création, l’ultime opéra de Wagner fit courir jusqu’à Bayreuth, le fief du compositeur, toute une génération de musiciens ébahis. Son éclat particulier continue de nous fasciner, mélange inimitable de mystère et de hiératisme, de frémissements translucides et d’éclats cuivrés. La suite que propose l’Orchestre national de Lyon en réunit les plus belles pages orchestrales, notamment le prélude et l’«Enchantement du Vendredi saint», et l’absence de voix nous rappelle l’incroyable puissance, l’infinie poésie de l’orchestre wagnérien.
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