Découvrir une œuvre nouvelle est toujours un moment d’excitation. C’est l’orgue qui est ici au centre de l’attention, sous les doigts virtuoses de Karol Mossakowski. L’Orchestre national de Lyon et Antony Hermus nous transporteront ensuite dans l’univers fantasmagorique de Lord Byron, avec ce Manfred illustré par Tchaïkovski.
Programme
Prélude et «Mort d’Isolde», extraits de Tristan et Isolde
Unstern, pour orgue et orchestre (création mondiale, commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon)
Symphonie «Manfred», op. 58
Distribution
L’AO entretient depuis trois décennies des rapports étroits avec Philippe Hersant, l’un des compositeurs les plus sensibles, les plus émouvants du paysage contemporain. Après la création en juin 2019 d’In exitu Israel, pièce pour orgue seul imposée en finale du premier Concours International Olivier Messiaen, L’AO a souhaité lui passer commande d’un concerto. Unstern, que l’on pourrait traduire par Mauvaise Étoile, est un hommage à Franz Liszt et prolonge l’atmosphère étrange, presque inquiétante, de sa pièce homonyme, l’une de ses dernières partitions pour piano. Mais une bonne étoile se penchera aussi sur le berceau de ce concerto nouveau-né en la personne de Karol Mossakowski. Ce jeune organiste au début de carrière fulgurant, récent artiste en résidence à Radio France, prendra place ensuite au sein de l’orchestre pour la partie d’orgue de Manfred, Tchaïkovski se place dans les pas de la Symphonie fantastique de Berlioz, de ses amours déchaînées et de ses visions hallucinatoires.
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