Du violon, Giovanni Radivo dirige l’Orchestre national de Lyon dans un séduisant programme où Mozart est entouré de deux de ses aînés, Carl Philipp Emanuel Bach et Jan Křtitel Vanhal, et de son rival Antonio Salieri. Dans le concerto de ce dernier, il partage avec Clarisse Moreau et Édouard Sapey-Triomphe un trio de solistes inédit.
Programme
Symphonie en ré majeur, Wq 183/1
Triple Concerto pour violon, hautbois et violoncelle en ré majeur
Symphonie n° 17, en sol majeur, KV 129
Symphonie en ré mineur, Bryan d1
Distribution
Alexandre Pouchkine a fait du pauvre Antonio Salieri un personnage bien antipathique, jalousant Mozart au point de l’assassiner par le poison (on sait aujourd’hui qu’il n’en fut rien). Son drame en vers Mozart et Salieri a inspiré l’opéra homonyme de Nikolaï Rimski-Korsakov, puis une pièce à Peter Shaffer et un film à Miloš Forman (Amadeus). Ce concert réconcilie les deux rivaux, qui partagent un style élégant, enjoué et brillant. Le concerto de Salieri place sur le devant de la scène trois solistes de l’Orchestre national de Lyon, la hautboïste Clarisse Moreau, le violoncelliste Édouard Sapey-Triomphe et le violoniste Giovanni Radivo, qui dirige également l’orchestre. Deux aînés de Mozart complètent ce panorama de la musique symphonique du XVIIIe siècle : le « Bach de Berlin », Carl Philipp Emanuel, dans une symphonie redevable au style galant, et le Tchèque Jan Křtitel Vanhal, avec une œuvre typique du mouvement préromantique du Sturm und Drang [Tempête et Élan].