◁ Retour aux ciné-concerts des sam. 27 jan. et dim. 28 jan. 2024
Programme détaillé
[The Skeleton Dance, 1929]
Musique : Carl V. Stalling (reconstruction : Alexander Rannie)
[Flowers and Trees, 1932]
Musique : Bert Lewis (reconstruction : Alexander Rannie)
[Three Little Pigs, 1933]
Musique : Frank Churchill (reconstruction : Alexander Rannie)
[The Old Mill, 1937]
Musique : Leigh Harlin (édition : Brian Benison, Bruce Nelson et Alexander Rannie)
[The Ugly Duckling, 1939]
Musique : Albert Hay Malotte (reconstruction : Alexander Rannie)
[Music Land, 1935]
Musique : Leigh Harlin (reconstruction : Mark Watters et Alexander Rannie)
Durée : 1h15 sans entracte.
Distribution
Orchestre national de Lyon
Timothy Brock direction
Claire André et Christophe Burdet bruiteurs
Carole Boulanger et Sophie Marchand sopranos – Célia Heulle mezzo-soprano – Étienne Chevallier baryton-basse (chanteurs de Spirito)
Avec la voix d’Élodie Fondacci
Présentation sous licence Disney Concerts © Tous droits réservés.
En partenariat avec l’Institut Lumière.
Pour les parents…
Bien avant les premiers grands films de Walt Disney, de nombreux courts-métrages dont les héros n’étaient ni Mickey ni Donald furent un véritable laboratoire de création pour les équipes d’animation de ses studios et connurent un immense succès public. Ainsi, entre 1929 et 1939, soixante-quinze petits films virent-ils le jour dont certains, présentés aujourd’hui, devinrent de véritables classiques : Le Vieux Moulin, Les Trois Petits Cochons ou Le Vilain Petit Canard. Chacun de ces films − truffés de chefs-d’œuvre de la musique symphonique − marqua une évolution technique dans l’histoire du dessin animé : passage du noir et blanc à la couleur, évolution des effets spéciaux… Cette épopée nous est racontée par Walt Disney lui-même entre les différents courts-métrages.
Pour les enfants…
Un ciné-concert est un spectacle un peu spécial. En effet, le film est projeté sur un écran presque sans aucun son. La musique est jouée en direct par l’orchestre. Certaines chansons sont chantées par des artistes sur scène et les bruitages sont également réalisés en direct. C’est un exercice très difficile car il ne doit pas y avoir de décalage entre l’image et le son. Le chef d’orchestre a donc un rôle encore plus important que d’habitude. Il doit faire en sorte que tous les éléments sonores coïncident avec l’image. Les musiciens suivent leur partition et tournent le dos à l’écran. Ils doivent donc absolument suivre les gestes du chef, qui est le seul à voir le film ! Parfois (mais pas aujourd’hui), le chef a une oreillette qui lui indique la vitesse à laquelle la musique doit être jouée avec un petit clic, une sorte de métronome qui a été préparé spécialement. D’autres fois, il dispose d’un petit écran face à lui sur lequel le film est projeté avec des signaux lumineux indiquant la vitesse à laquelle il doit diriger la musique. C’est un travail très complexe et peu de chefs dans le monde en sont capables. Timothy Brock est l’un d’eux.