«Je voue une admiration sans borne à Beethoven», confie Jonathan Biss. Le pianiste américain a invité Brett Dean, autre amoureux de Beethoven, à écrire un concerto répondant à la modernité de l’illustre Empereur.
Programme
Concerto pour piano n° 5, en mi bémol majeur, op. 73, «L’Empereur»
Concerto pour piano «Gneixendorf Music, a Winter’s Journey» (création française – commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, de l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise, de l’Orchestre philharmonique de Dresde, de l’Orchestre philharmonique de Wrocław NFM, de l’Orchestre symphonique de Melbourne, de la BBC et du Saint Paul Chamber Orchestra)
Distribution
En 1809, Napoléon n’est plus qu’un despote aux yeux de Beethoven. Composé en réaction à l’occupation française de Vienne, l’Empereur n’en est pas moins une œuvre impériale. Le nouveau concerto pour piano de Brett Dean répond à ce «chant de triomphe», d’«attaque» et de «victoire» (pour reprendre les termes mêmes de Beethoven) par une allusion au séjour difficile que fit Beethoven chez son frère à Gneixendorf. Surdité, difficultés familiales, solitude, à revivre comme si vous pénétriez le cerveau du maître.
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