Le Stabat Mater de Pergolèse naquit dans une Naples populeuse et bruyante. Le Poème harmonique associe le génie du musicien à celui des traditions orales qui l’entouraient. Une expérience inédite, récompensée au disque et au concert par un succès continu depuis quinze ans.
Programme
Stabat Mater (intonation)
Tarantella «Mo’ è benuto il giovedì santu»
Stabat Mater
Concerto per quartetto n° 1, en fa mineur
Stabat Mater
Stabat Mater
Distribution
Dans la Naples baroque, l’effervescence battait son plein lors des processions pour la fête de la Vierge des Sept Douleurs. Une semaine avant le Vendredi saint, toute la ville défilait dans les rues en une démonstration de piété quasi théâtrale. On chantait alors le Stabat Mater : le récit des douleurs de Marie était tantôt joué d’après une partition, tantôt improvisé en polyphonie sur une mélodie connue, transmise oralement. Quelques mois avant sa mort à l’âge de 26 ans, Pergolèse reçut la commande d’un nouveau Stabat Mater en remplacement d’une version précédente, celle d’Alessandro Scarlatti. Meurtri par la maladie, il exprima les souffrances de la Vierge en mêlant le langage des passions propre à l’opéra et les échos des chants populaires qui accompagneraient son œuvre. Vincent Dumestre et le Poème harmonique replacent cette partition sublime dans le contexte fascinant qui la vit naître.
Le Poème harmonique est soutenu par le ministère de la Culture (DRAC de Normandie), la Région Normandie, le Département de la Seine-Maritime, la Ville de Rouen et est en partenariat avec le projet Démos - Philharmonie de Paris.
Le Poème harmonique est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artiste associé.