Autour de l’illustre Concerto d’Aranjuez interprété par Thibaut Garcia, c’est un voyage fantasmagorique que nous offrent l’Orchestre national de Lyon et Ben Glassberg, des friches industrielles de Detroit aux spectrales Danses symphoniques de Rachmaninov.
Programme
River Rouge Transfiguration
Concerto pour guitare en ré majeur, «Concerto d’Aranjuez»
Danses symphoniques, op. 45
Distribution
En capturant dans son premier concerto pour guitare «les fragrances des magnolias, le chant des oiseaux et les ruissellements des fontaines» du jardin du palais royal d’Aranjuez, Joaquín Rodrigo n’imaginait certainement pas offrir à la guitare l’un des tubes les plus célébrés de la musique classique. De Miles Davis à Paco de Lucía en passant par Dalida, Demis Roussos ou Jean-Christophe Michel, les musiciens sont légion à avoir interprété ou réinterprété l’immortel mouvement lent. Le concerto est entouré de deux autres partitions au fort potentiel évocateur : River Rouge Transfiguration, inspiré par un passage du Voyage au bout de la nuit de Céline et la ville de Detroit, comme berceau de la techno et fascinant paysage industriel (la pièce a été créée par le Detroit Symphony Orchestra sous la direction de Leonard Slatkin) ; et les Danses symphoniques, testament musical de Rachmaninov, étincelante danse de spectres.