Quatre organistes et trois siècles de musique pleine d'élan et de couleurs pour une nouvelle console. De Johann Sebastian Bach à Grégoire Rolland, compositeur en résidence de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, en passant par César Franck, Camille Saint-Saëns, Charles-Marie Widor ou Louis Vierne, voilà de quoi satisfaire tous les goûts.
À 17 heures, présentation de la nouvelle console de l’orgue en présence de Christophe Cailleux, facteur d’orgue, Grégoire Rolland, compositeur en résidence et Claire Delamarche, conservatrice de l’orgue.
Programme
Prélude en si mineur, BWV 544*
Fragments incantatoires, pour orgue (commande de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, création mondiale)*
Cantabile**
Toccata**
Jiàn (渐), pour clarinette et orgue (création mondiale)***
Gestes, pour violon et orgue***
Symphonie pour orgue n° 7, en la mineur, op. 42/3 (extraits : VI. Final – II. Choral)****
Scherzo, extrait des Six Duos pour harmonium et piano op. 8 (arr. de D. Roth)
Final «Te Deum»
Distribution
Qui, sinon Bach, pour porter la nouvelle console sur les fonts baptismaux ? Le Kantor de Leipzig laisse avec le Prélude en si mineur l’une de ses pages les plus exaltées, de quoi lancer ce concert inaugural en fanfare. Joffrey Mialon nous fera découvrir ensuite Fragments incantatoires, la pièce que Grégoire Rolland avait composée pour la finale du Concours International Olivier Messiaen, qui aurait dû se tenir ce même 26 octobre à l’Auditorium. Comme Joffrey Mialon, Haru Shionoya est étudiante au Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon et faisait partie des dix jeunes organistes sélectionnés pour concourir. Elle nous régalera avec le sublime Cantabile, l’une des trois pièces composées par César Franck pour l’inauguration de l’orgue du Trocadéro (aujourd’hui celui de l’Auditorium), en 1878 ; puis elle nous emportera avec la brillante Toccata de Louis Vierne. Grégoire Rolland rejoindra ensuite deux artistes de l’Orchestre national de Lyon, Iva Neveda et Nans Moreau, pour ses pièces en duo Gestes (2021) et Jiàn (2017), inspirées d’idéogrammes chinois. Daniel Roth, organiste acclamé dans le monde entier, conclut ce concert en feu d’artifice avec deux extraits de la Septième Symphonie pour orgue du compositeur lyonnais Charles-Marie Widor (l’un de ses prédécesseurs à l’illustre tribune parisienne de Saint-Sulpice), un scherzo de Camille Saint-Saëns (1858) et une pièce de sa composition, le flamboyant Final «Te Deum».
À 17 heures, présentation de la nouvelle console de l’orgue en présence de Christophe Cailleux, facteur d’orgue, Grégoire Rolland, compositeur en résidence et Claire Delamarche, conservatrice de l’orgue.