Programmation
Kammermusik n° 7, pour orgue et orchestre
Wesendonck-Lieder
Évocation II
Symphonie n° 3, en ut mineur, op. 78, «avec orgue»
Distribution
Kate Aldrich, souffrante, a dû renoncer à sa participation au concert des 30 novembre et 1er décembre 2018. La soprano Elza van den Heever a accepté de la remplacer au pied levé.
Si la Troisième Symphonie de Saint-Saëns est un pilier du répertoire de l’Orchestre national de Lyon, c’est pour sa beauté propre, qui en fait un chef-d’œuvre de la symphonie française. Mais c’est aussi que nul instrument n’est mieux adapté que l’orgue de l’Auditorium à magnifier la poésie de son mouvement lent et la puissance de son finale. Et ce n’est là qu’un bref aperçu de ce qui attend les amateurs de sensations fortes. Iveta Apkalna, titulaire du tout nouvel orgue de la Philharmonie de l’Elbe à Hambourg, donnera également la mesure de son talent dans Kammermusik n° 7 d’Hindemith, pièce virtuose et colorée pour orgue et petit orchestre ; et jouera en solo l’Évocation II, page obsessionnelle et tempétueuse de Thierry Escaich que l’organiste lettone inscrit au programme de ses récitals dans le monde entier. L’artisan de cette soirée, Riccardo Minasi, chef principal de l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg depuis septembre 2017, a choisi de compléter ce programme par les enivrants lieder écrits par Wagner à l’intention de sa chère Mathilde Wesendonck ; il y aura une partenaire privilégiée : sa propre épouse, la mezzo-soprano Kate Aldrich. Un concert qui verra se mêler l’amour profane à l’amour sacré, la miniature à la grande fresque, l’orchestre à la musique de la chambre, voire à l’orgue seul, véritable orchestre à lui seul.