À l’occasion des 250 ans de la naissance de Beethoven, Jean- Efflam Bavouzet donne avec l’Orchestre national de Lyon l’intégrale de ses concertos pour piano en quatre concerts. L’occasion de croiser le génie si novateur du compositeur allemand avec celui de musiciens contemporains qui trouvent auprès de lui, aujourd’hui encore, matière à inspiration.
Programme
Symphonie n° 4, en si bémol majeur
Flammenschrift
Concerto pour piano n° 1, en ut majeur
Distribution
"Beethoven, il me rend plus humain", confie Jean-Efflam Bavouzet. Le mot fait mouche de la part d’un artiste à l’humanité profonde, peu présent sur la scène française mais acclamé à l’étranger, méfiant des systèmes de médiatisation et des modes passagères. Beethoven l’accompagne depuis ses débuts, de son succès au Concours Beethoven-Tommasoni de Cologne à l’enregistrement de toutes ses sonates. Dans son Premier Concerto, Beethoven est encore marqué par le modèle mozartien. Mais un tout autre musicien se dessine dans la Quatrième Symphonie, qualifiée par Schumann de "menue dame grecque prise entre deux dieux nordiques" (les Troisième et Cinquième Symphonies). C’est à Beethoven "homme en colère, bouillonnant, impétueux" que rend hommage Guillaume Connesson dans Flammenschrift, littéralement "écriture de flammes".