Benjamin Grosvenor a fait ses débuts à l’Auditorium en janvier 2019 dans un saisissant concerto de Saint-Saëns ; avec Ben Glassberg, chef invité associé de l’Orchestre national de Lyon, il représente une nouvelle génération incroyablement talentueuse.
Programme
La Source d’Yggdrasil (jouée uniquement le samedi 29 mai)
Concerto pour piano n° 3, en ut mineur, op. 37
L’Oiseau de feu (Suite d’orchestre de 1919)
Distribution
Lors de leurs débuts respectifs à l’Auditorium de Lyon, le public a été pareillement conquis. Amis dans la vie – ils sont issus tous deux de la Royal Academy of Music de Londres –, Benjamin Grosvenor et Ben Glasberg partagent leur enthousiasme et leur amour de la musique dans le Troisième Concerto de Beethoven, le plus orageux et le plus lyrique des cinq, doté d’un Largo central d’une exquise poésie. La Deuxième Symphonie de Sibelius puise sa force tellurique dans les immensités de la nature finlandaise et le panthéisme du Kalevala, la saga nationale finnoise. Jeune compositrice auréolée de sa récente Victoire de la musique (février 2020), Camille Pépin puise elle aussi dans la mythologie scandinave. Elle s’abreuve à La Source d’Yggdrasil, dessinant cet arbre mythique, pilier de l’univers, «symbole de la lutte perpétuelle entre les forces de vie et les puissances destructrices», qui relie le monde du ciel et des dieux, celui des hommes et de la guerre, et celui, souterrain, des morts.