Née au Kansas, lauréate de plusieurs Grammys et de l’Olivier Award 2018, Joyce DiDonato séduit par la beauté et l’agilité de sa voix («rien de moins qu’un or de 24 carats», selon le Times). Mais sa véritable force d’impact réside dans sa capacité à illuminer le caractère de la musique par des nuances de couleurs et de phrasé qui subliment toutes les intentions du texte chanté.
Le répertoire de Joyce DiDonato s’étend sur cinq siècles et, au cours de sa carrière d’opéra, elle est passée de l’ingénue malicieuse ou mélancolique (Rosina, Cendrillon, Cenerentola) à la reine tragique (Maria Stuarda, Semiramide, Didon), et de l’adolescent juste pubère (Cherubino, Sesto) au prince médiéval galant (Ariodante et Roméo). Ses apparitions récentes sur scène comprennent sa prise de rôle en Didon des Troyens de Berlioz à Vienne, une tournée, un enregistrement et une prise de rôle très remarqués dans le rôle-titre de l’Agrippina de Händel, et des concerts Berlioz (Les Nuits d’été) avec Antonio Pappano et le National Youth Orchestra des États-Unis aux BBC Proms.
En récital, son interprétation du chef-d’œuvre de Schubert Le Voyage d’hiver avec Yannick Nézet-Séguin au piano a été acclamée par la critique et marque un point d’aboutissement de sa carrière artistique.
Au cours des cinq dernières années, elle a contribué à entretenir l’intérêt du public envers la musique baroque grâce à des programmes thématiques : Drama Queens, Stella di Napoli et, surtout, une tournée sur cinq continents de In War and Peace, qu’elle a produit «pour orienter les discours vers la paix grâce au pouvoir de l’harmonie dans l’espace de la salle de concert».
Au cours de la saison 2019/2020, outre des tournées de récitals et de nombreux concerts, Joyce DiDonato s’est produite dans le rôle-titre d’Agrippina à Covent Garden (Londres) et au Metropolitan Opera de New York. Au Met, elle a également été Charlotte dans Werther. Des représentations dans le rôle-titre de Semiramide au Liceu de Barcelone ont complété sa saison lyrique.